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L’ancienne infirmerie de la base navale de Cherbourg est calme. Soudain, des coups de feu retentissent. On entend « contact avant », « un blessé à terre », « pick and run », « ennemis neutralisés », puis le calme revient. Un fusilier marin s’active autour de son camarade blessé aux jambes. Il lui prodigue les premiers soins : pose de garrots, injection d’une syrette de morphine – dispositif simplifié d’injection sous-cutanée d’un liquide composé d’une aiguille et d’un tube à presser entre les doigts - avant l’arrivée des secours.
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Source : Marine Nationale
