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L’état-major de la Marine Grecque n’a pas communiqué les détails des reproches faits au sous-marin "Papanikolis", dans l’espoir de régler le problème par la négociation.
Néanmoins, les Allemands prétendent qu’ils ne payeront pas un centime de compensation.
Le Brésil a appelé le Pentagone pour connaître les vulnérabilités du sous-marin "Papanikolis" !
Selon des informations exclusives obtenues par “To Pontiki”, lundi dernier, au moment même où le magazine international de la défense "Janes" trompait le public en prétendant que le sous-marin "Papanikolis" avait été livré à la Grèce, le chef d’état-major de la Marine Brésilienne contactait son homologue Grec, et lui demandait pourquoi la Grèce refusait de recevoir le sous-marin U-214, expliquant que son pays était en train d’acheter de nouveaux sous-marins (et probablement de ce même modèle) !
Les conséquences pour le constructeur géant Allemand se font déjà sentir, et c’est de leur propre faute. Parce que la compagnie elle-même a exagéré en refusant d’admettre que le sous-marin avait eu des problèmes pendant les essais, provoquant le début de négociations sans fin. Cette affaire risque aussi de prendre de grosses proportions dans le monde entier.
Néanmoins, lorsque son homologue brésilien lui a demandé plus d’informations à propos du "Papanikolis", le chef de la Marine Grecque, le vice-amiral D. Gousis lui a uniquement parlé des problèmes techniques qui officiellement été découverts jusqu’à présent, évitant — pour l’instant — de lui révéler plus de détails et de faits que le General Directorate of Armaments déclare durant les difficiles négociations avec Thyssen Group !
Virtuellement, le chef de la Marine Grecque respecte la promesse faite par E. Evangellakos — comme responsable des négociations — au directeur général de Thyssen, que la partie grecque éviterait les "coups en dessous de la ceinture" et de "laisser fuir" des informations concernant les problèmes techniques du sous-marin, ce qui mettrait Thyssen dans une position délicate, puisqu’il participe à plus de 10 appels d’offres dans le monde !
Bien que les Grecs aient gardé le silence, les Allemands continuent d’agir aux dépens de la Grèce.
Le 22 novembre, les Allemands ont rendu public sur le site du magazine "Janes", la rumeur que le sous-marin "Papanikolis" avait été livré à la Grèce.
Depuis le 24 novembre, le directeur général de l’armement de l’Allemagne a "disparu", et il évite probablement de décrocher le téléphone quand il voit que son homologue grec est à l’autre bout du fil. Il avait pourtant accepté la semaine précédente à Bonn d’être le point de contact pour résoudre les négociations bloquées, après le départ soudain des représentants de Thyssen.
Le 27 novembre, le directeur exécutif de Thyssen n’a pas répondu aux nouvelles suggestions proposées le 23 par Mr. E. Vasilakos, quand il l’avait rencontré à Fakinos Camp, accompagné par l’état-major de Thyssen-Krupp Technologies Hellas.
Le refus d’apparaître en public et de répondre aux propositions grecques de la part du General Directorate of Armaments et du directeur exécutif de Thyssen était probablement provoqué par la rencontre entre Merckel et Karamanlis, au cours du sommet de l’OTAN à Riga.
Il est probable que la partie allemande, avant de répondre à Vasilakos et afin d’être couvert, voulait jouer sa dernière carte en exerçant des pressions sur le gouvernement Grec au travers de Merckel elle-même.
La nouvelle proposition modifiée du ministère grec de la défense à HDW, filiale de Thyssen Group, qui a construit le sous-marin, a vu les pénalités de retard demandées passer de 210 millions à 120 !
Les 210 millions euros exigés par le ministère grec de la défense pour le retard dans la livraison du sous-marin, correspondent en fait au montant restant que le gouvernement grec doit encore payer, selon le montant total du programme ! Sur les 210 millions, 90 millions sont des dettes envers les chantiers Skaramanga, qui appartiennent à Thyssen Group, et les 120 millions restant sont des dettes envers les chantiers allemands HDW.
Au cours des négociations, alors que le conflit greco-allemand était en cours, la partie allemande, voulant mettre la pression sur le gouvernement grec, a essayé d’utiliser les chantiers Skaramanga en laissant fuir qu’ils étaient au bord de la fermeture !
A ce moment-là, E. Meimarakis a effectué une manoeuvre et officiellement annoncé au management et aux syndicats de Skaramanga que le problème du "Papanikolis" était complètement séparé du chantier et du programme de construction des sous-marins suivants. Pour le confirmer, le ministre de la défense a donné l’ordre de payer les 90 milions d’euros dus à Thyssen au travers des chantiers Skaramanga.
Apparemment, les Allemands n’ont pas compris la manoeuvre de Meimarakis et le versement des 90 millions d’euros. Ils font maintenant pression pour obtenir le maximum possible des 120 millions restants. Pour l’instant, Vasilakos n’a aucune intention de céder.
Source : To Pontiki (Grèce)