Nous avons reçu, récemment, des nouvelles du bâtiment de (…)
Des exercices navals russo-japonais de transmissions et (…)
L’U.S. Navy a déclaré jeudi que son sous-marin nucléaire n’était pas responsable d’une fuite radioactive détectée dans les eaux proches de Tokyo et rapportée par le gouvernement japonais.
Le mois dernier, le ministère japonais de l’Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie avait indiqué que des mesures effectuées le 14 septembre, pendant que le sous-marin d’attaque USS Honolulu quittait le port de Yokosuka, avaient révélé la présence de matières radioactives, y compris certains éléments comme le cobalt 60, dans les eaux situées au large.
Le ministère avait précisé que le niveau de radiation était si faible qu’il n’y avait aucun danger pour les habitants de la région ou l’environnement.
Le commandant des forces navales américaines au Japon a déclaré jeudi dans un communiqué que son enquête avait conclu qu’il n’y avait eu aucune émission "délibérée" ou "accidentelle" de radio-activité par l’Honolulu pendant son escale à Yokosuka.
Le communiqué de l’US Navy indique aussi que la fuite rapportée par le Japon est extrêmement faible — inférieure de beaucoup aux "normes exigées par le Japon de ses propres réacteurs nucléaires".
Les responsables japonais avaient indiqué le mois dernier que l’USS Honolulu, basé à Pearl Harbor, Hawaï, effectuait de fréquentes escales au Japon, comme le font d’autres sous-marins nucléaires.
Environ 50.000 soldats américains sont basés au Japon dans le cadre d’un accord de sécurité signé entre les 2 pays.
Washington prévoit de déployer au Japon à partir de 2008 l’USS George Washington, un porte-avions à propulsion nucléaire de la classe Nimitz.
Source : International Herald Tribune