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Immédiatement, le commandant Mooney émit un message vers Guam, où le commandant des forces navales dans les Mariannes a envoyé le garde-côte Galveston Island et le navire de transport Gy. Sgt. Fred Stockham pour le rejoindre et l’escorter pour le retour, mais il leur faudrait environ une journée avant d’arriver.
Vers 16:00 samedi, le commandant de l’escadrille des sous-marins à Guam avait appelé chaque famille pour donner des nouvelles et promettre des appels réguliers pour les informer de la situation.
L’avant du sous-marin était si déformé que sa manoeuvrabilité était compromise. En outre, l’assiette négative du sous-marin [1] le forçant à plonger même à de faibles vitesses, le San Francisco était limité à environ 8 noeuds en surface.
Puis, les mauvaises conditions météo du dimanche ont contraint le commandant à faire descendre le personnel de la passerelle, craignant que de l’eau ne pénètre à bord par les panneaux, réduisant la faible flottabilité du sous-marin. Il a du naviguer depuis le poste central, utilisant le radar et la radio pour rester à proximité des navires d’escorte, mais pas trop près.
De l’air à faible pression était continuellement envoyé dans les ballasts, pour compenser les fuites. Les compresseurs d’air sont conçus pour un usage intermittent, mais ils ont fonctionné en continu pendant plus de 30 heures, durant le voyage de retour. De plus, l’équipage a rapidement mis au point une technique d’urgence pour utiliser les échappements du moteur diesel pour augmenter la chasse aux ballasts.
De retour à Guam, la Navy a rassemblé des moyens de flottabilité pour effectuer des réparations d’urgence lorsque le San Francisco est enfin arrivé au port. Des plongeurs et des experts techniques étaient prêts pour évaluer les dommages. Une équipe était en route en quelques heures depuis les chantiers de Pearl Harbor, dont un ingénieur structurel, un expert des ballasts et des systèmes d’air, menés par le Capt. Charles Doty, qui a commandé l’USS Cheyenne dans le Pacifique jusqu’à l’an dernier.
Lundi après-midi, des membres des famille étaient rassemblés sur le quai Sierra à la base sous-marine de Guam, où ils attendaient anxieusement d’apercevoir le sous-marin, qui viendrait s’amarrer là avant peu. Vers 15 heures, il arriva enfin en vue, le nez baissé, penchant visiblement sur tribord, avec un sillage témoignant de l’importance des dégâts à l’avant du navire.
Des sous-mariniers de l’USS City of Corpus Christi et de l’USS Houston, et du navire de soutien USS Frank Cable, qui forment le reste de l’escadrille 15, attendaient aussi sur le quai, prêts à aider à amarrer le sous-marin, à arrêter le réacteur, à brancher les câbles électriques de quai et d’autres aides envers un équipage qui a passé 2 jours à essayer de sauver le San Francisco.
ROBERT A. HAMILTON
Pour en savoir plus : – L’accident du San Francisco a défié les compétences de l’équipage – USS San Francisco : au moment de l’accident – USS San Francisco : une leçon de physique
[1] L’avant pointant vers le bas.
Source : The Day