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Pour la marine américaine, l’idée de départ était que le littoral combat ship (LCS) dispose de modules de mission qui pourraient être rapidement échangés, afin qu’un LCS puisse changer facilement de mission : de la lutte contre les mines à la lutte anti-sous-marine par exemple, au cours d’un même déploiement.
Mais au lieu de ne prendre que quelques jours comme prévu à l’origine, il apparait maintenant que le changement de modules de mission pourrait prendre plusieurs semaines. Il est donc probable qu’un LCS affecté à une opération doive conserver son module de mission jusqu’à la fin du déploiement, nécessitant d’autres bâtiments, équipés d’autres modules de mission, pour fournir la flexibilité espérée au départ.
C’est l’une des conclusions que la Navy a tiré d’une série d’exercices et de rapports faisant le point sur les capacités réelles des LCS. Les LCS sont aussi critiqués parce qu’ils ne parviennent pas à atteindre le niveau de capacité des bâtiments qu’ils remplaceront. Ces évaluations sont destinées à déterminer ce que le LCS peut et ne peut pas faire, comment il devrait être employé, de quel type et niveau de soutien il a besoin, et les changements qui devront être apportés pour que ces bâtiments puissent naviguer et combattre.
Au départ, l’US Navy prévoyait que le LCS remplace les frégates, les chasseurs de mines et les patrouilleurs. Mais ces nouvelles évaluations concluent que les LCS ne peuvent remplacer en terme de capacité les frégates ou les chasseurs de mines actuels, et qu’ils sont trop gros pour opérer comme patrouilleurs.
Le LCS, selon les évaluations, n’est pas capable d’accomplir la plupart des missions prévues par les spécifications.
Equipé d’un module de mission de lutte anti-surface ou de sécurité maritime, les LCS ont été jugés capables de mener des mission de coopération de sécurité de théâtre ou de sécurité maritime, comme la lutte contre la piraterie.
Mais les LCS ne peuvent accomplir 3 des principales missions prévues pour eux — présence avancée, contrôle des mers et projection de puissance — et ils ne peuvent fournir qu’une assistance humanitaire ou un soutien à des opérations de secours en cas de catastrophe naturelle limités.
Un des manques importants identifiés par le rapport est son incapacité à de défendre contre les missiles de croisière anti-navires, une arme pourtant embarquée sur des centaines de petites embarcations rapides, mises en œuvre par la plupart des marines hostiles. Il s’agit des missiles chinois C-801 et C-802, russes SS-N-2 Styx, européens comme l’Otomat et l’Exocet, et américains Harpoon.
Et la situation n’est améliorée par le fait que certaines solutions possibles, qui pourraient être installées sur les Freedom LCS 1, ne peuvent l’être sur les trimarans Independence LCS 2, à la coque plus étroite.
Une autre inquiétude concerne l’autonomie. Bien que la spécification originale demandait une autonomie de 21 jours, les 2 types de LCS n’ont de la place que pour stocker 14 jours de vivres.
Source : Defense News (Etats-Unis)