Le commandant de la base sous-marine de New London a (…)
Une guerre peut en cacher une autre. On a trop vite (…)
Le nouveau gouvernement Italien de centre-gauche va accélérer la fermeture prévue d’une base sous-marine américaine sur la côte nord de Sardaigne suite à des craintes que les résidents souffrent d’un taux de cancer plus élevé que la normale, a déclaré le ministre de la défense Arturo Parisi.
M. Parisi, qui fait partie depuis la semaine dernière du Gouvernement de Romano Prodi, a indiqué qu’il allait rencontrer le président régional de la Sardaigne, Renato Soru, pour organiser le départ des 3.000 personnels de l’US Navy de la base sous-marine de l’OTAN de La Maddalena et de la base de soutien adjacente sur l’île de Santo Stefano.
“Nous allons nous voir immédiatement à propos des bases militaires Sardes”, a déclaré M. Parisi, qui a été élu en Sardaigne lors des élections générales d’avril dernier.
Le secrétaire américain à la défense, Donald H. Rumsfeld, avait annoncé le 23 novembre que la base sous-marine allait fermer afin que les sous-marins nucléaires puissent être transférés vers d’autres régions stratégiques de la Méditerrannée.
Aucune date officielle n’avait été fixée alors pour la fin des activités de la base. Cependant, des sources militaires italiennes avaient indiqué à l’époque que la fermeture interviendrait à la fin de cette année.
M. Parisi a indiqué mercredi qu’il allait remplir une promesse d’accélérer la fermeture de la base suite à un rapport publié le 21 avril par le département régional de la santé de Sardaigne.
Les Sardes vivant près de La Maddalena ont un "nombre significativement plus élevé de décès et d’hospitalisaton pour des tumeurs lymphatiques, 178% plus élevé que la moyenne régionale," est-il indiqué dans le report selon une citation reprise par le quotidien La Repubblica.
Les écologistes veulent aussi que l’Italie ferme plusieurs bases italiennes sur l’île, dont certaines comportent des zones à tir réel choisies à cause de la faible densité de population vivant dans les parties accidentées de la Sardaigne.
En tout, près de 50.000 hectares de terrain sont des zones militaires en Sardaigne, plus que dans n’importe quelle autre région italienne, et "trop pour l’un des plus grands potentiels touristiques de la nation," estimait La Repubblica.
Le ministre a aussi en ligne de mire une base de l’OTAN à Capo Teulada, au sud de la Sardaigne, où l’alliance a effectué des exercices depuis 1965, et une zone d’entrainement expérimentale à tir réel à Perdasdefogu-Salto di Quirra gérée en commun par la Marine et l’Armée de Terre Italienne.
“Je me suis engagé lors de la campagne électorale à garantir que la Sardaigne reçoive sa juste part et je ne vais pas l’oublier”, a déclaré M. Parisi.
Source : The Washington Times