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La marine russe continuera de faire construire des sous-marins classiques du projet 677 Lada, a déclaré jeudi le commandant de la marine russe, l’amiral Vladimir Visotski.
Il a précisé que, si auparavant il avait critiqué le 1er sous-marin de la série, le Saint Pétersbourg, cela ne concernait pas l’ensemble du projet.
La classe Lada a été developpée à la fin des années 90, mais pas un seul sous-marin de ce type n’a été mis en service dans la marine russe.
« Le principal problème de ce sous-marin (le Saint Pétersbourg), c’est son système de propulsion. Mais nous étudions déjà un système expérimental de propulsion anaérobie et les résultats sont prometteurs, » a déclaré Visotski.
Il a ajouté que « au moins, nous savons déjà où nous allons. »
L’avantage des sous-marins du projet 677, c’est la conjugaison de leur petite taille, de leur discrétion acoustique et d’un armement puissant composé de torpilles et de missiles.
Ces sous-marins sont destinés à détruire des sous-marins et des bâtiments de surface, à protéger les bases navales et infrastructures côtières et à accomplir des missions de reconnaissance.
Le sous-marin déplace 1.765 t, peut plonger à 350 m. Il peut atteindre une vitesse de 35 noeuds. Son équipage est de 36 marins. Le sous-marin a une autonomie de 45 jours. Son armement comprend des torpilles, des missiles et le système anti-aérien Igla-1M (SA-N-10 Grouse).
Source : RIA Novosti (Russie)
