L’Australie veut des sous-marins classiques pour accomplir les missions de sous-marins nucléaires

  • Dernière mise à jour le 16 décembre 2011.

Des sous-marins nucléaires construits par les Américains et des sous-marins classiques construits par les Japonais devraient être envisagés pour remplacer les sous-marins australiens actuels, indique David Johnston, porte-parole de l’opposition pour la défense.

Le Sénateur Johnston rejoint d’autres experts en disant que les graves problèmes mis en lumière par le rapport Coles, rendu public cette semaine, signifient que l’Australie doit étudier toutes les possibilités pour sa flotte sous-marine.

Pour Rex Patrick, un ancien sous-marinier passé au privé, l’une des options envisagées doit être d’arrêter de jeter l’argent par les fenêtres sur les sous-marins actuels.

Il propose de désarmer 2 des 6 sous-marins actuels pour concentrer les équipages et les financements sur les 4 restants. Selon lui, cela permettrait d’augmenter — et pas de diminuer — le nombre de jours où les sous-marins seraient opérationnels.

Le rapport Coles explique que de nombreux problèmes que connaissent les sous-marins australiens sont dus au fait que l’Australie utilise des sous-marins classiques pour effectuer le travail de sous-marins nucléaires. « A cause de la position géographique de l’Australie, les sous-marins doivent pouvoir parcourir de grandes distances en plongée, sans escale, » indique le rapport.

« Alors que les sous-marins nucléaires sont capables de faire de telles choses, la décision australienne de conserver la propulsion classique, implique que ses besoins vont au-delà de ce qui est disponible “sur étagère”. »

Le Sénateur Johnston indique que, si le gouvernement proposait d’adopter la propulsion nucléaire, il obtiendrait probablement le soutien de l’opposition. mais c’est improbable puisque le parti au pouvoir est allié avec les Verts.

Pour certains militaires de haut-rang, le mieux serait de louer, pour 21 ans, des sous-marins nucléaires américains. Ils sont moins chers à acheter et à mettre en œuvre que des gros sous-marins classiques et plus rapides.

Source : Camberra Times (Australie)