La marine nationale lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée

  • Dernière mise à jour le 21 août 2011.

La présence d’une frégate française dans le golfe de Guinée, arrivée il y a 10 jours dans les eaux d’Afrique occidentale, a permis de réduire les attaques de pirates enregistrées au cours de ces derniers mois, selon les déclarations faites samedi par un commandant de la marine nationale.

Le commandant de la frégate Germinal", le capitaine de frégate Sébastien Chatelin, qui patrouillera au large du Bénin jusqu’à la fin du mois, a déclaré samedi que les attaques ont cessé depuis son arrivée le 10 aout dernier.

A bord du bâtiment de la marine nationale, on trouve aussi des marins béninois qui reçoivent un entrainement avec les marins français et qui patrouillent conjointement dans les eaux de la région avec les marins européens.

Au cours des derniers mois, 30 attaques ont été enregistrées au large du Bénin. Les forces navales des pays de la région ont tué un pirate et 2 autres ont été arrêtés, selon la marine du Bénin.

L’attaché de défense de l’ambassade de France, le colonel Christian Deuwel, a affirmé que la présence française dans le golfe de Guinée est ponctuelle. Son objectif est faire face à une situation d’urgence. Il n’est pas prévu de maintenir une présence permanente dans les eaux d’Afrique occidentale.

« On ne mettra pas plus de moyens de contrôle à moins que les pirates ne restent dans la zone. Si tous les pays du golfe de Guinée adoptent les mêmes niveaux de protection, la région retrouvera sa tranquillité habituelle, » a déclaré le colonel Christian Deuwel.

Le 15 aout dernier, les autorités nigérianes et béninoises ont décidé d’effectuer des patrouilles communes pour lutter contre la piraterie.

Outre le contrôle communs de leurs eaux territoriales, les 2 pays prévoient d’organiser une réunion des chefs d’état du golfe de Guinée, pour analyser la menace de la piraterie.

Le Bénin est sur la liste des pays “à haut risque” à cause de l’augmentation des attaques de pirates dans la région.

« Depuis la publication récente de cette information, les navires se font de plus en plus rares sur nos côtes, » a indiqué le chef d’état-major de la marine du Bénin, Maxime Ahoyo.

Source : La Vanguardia (Espagne)