La Russie doit décider d’ici 2013 ce qu’elle va faire (...)
Des avions de l’Otan ont bombardé et gravement (...)
Une décision récente prise par l’US Navy, qui prévoit la dissolution d’un groupe de porte-avions, pourrait être un signal de l’avenir de la flotte de porte-avions.
Lundi, l’ancien Chef des Opérations Navales, l’amiral Gary Roughead, a annoncé que le Carrier Strike Group 9 serait réaffecté de l’USS Abraham Lincoln à l’USS Ronald Reagan.
La raison de la réaffectation du groupe ? Pour remplacer le Carrier Strike Group 7, basé à San Diego et récemment dissous. Supprimer le CSG-7 de la flotte laisse la Navy avec seulement 9 groupes opérationnels.
C’est un chiffre auquel la Navy restera probablement bloqué pour les 10 ans à venir, selon Ray Pritchett, qui gère le site Information Dissemination et suit de près tout ce qui touche à l’US Navy.
Selon Pritchett, cette décision est la façon choisie par la Navy pour réduire les couts, alors que le département de la défense se prépare à des réductions de budgets pour les années à venir. En supprimant un groupe de porte-avions, la Navy peut effacer toutes les couts d’opérations et de maintenance associés à ce groupe de ses budgets.
De plus, souligne Pritchett, la Navy va aussi économiser les couts d’opération et de maintenance des escadrilles liées au CSG-7.
Même si la Navy va conserver ses 11 porte-avions dans la flotte, chiffre qui va tomber à 10 lors du désarmement de l’USS Enterprise, elle va probablement conserver la structure à 9 groupes sur le long terme.
Une fois que l’Enterprise sera désarmé, la Navy fera probablement la même chose qu’elle a fait avec le CSG-7, simplement déplacer son groupe (le CSG-12) de l’Enterprise à un autre porte-avions.
Même si la Navy pourra absorber la perte d’un groupe et maintenir pour autant une présence stratégique dans le monde entier, le message que la décision envoie — en particulier vers les parlementaires — pourrait être irréversible, selon un spécialiste de la défense.
Si les opérations de la Navy ne souffrent pas de cette dissolution et que la structure à 9 groupes est conservée sur le long terme, « il sera très difficile de retrouver ce chiffre (10), » si nécessaire, explique Travis Sharp, un spécialiste du budget de la défense au Center for a New American Security.
La décision rendra aussi la position de la Navy plus difficile en ce qui concerne la construction des nouveaux porte-avions de la classe Ford, souligne Sharp, remarquant que la Navy pourrait utiliser sa flotte amphibie pour combler ce manque.
Source : Defense Aerospace