Commandement ou management : quel combat à bord d’un bâtiment de la Marine ?

  • Dernière mise à jour le 7 mars 2011.

30 mars 2010, 09h00. Par une météo clémente, la frégate « Georges Leygues » appareille du
port d’Aqaba, en Jordanie. L’arrière du bâtiment s’éloigne peu à peu du quai, les aussières sont
larguées les unes après les autres : les deux pointes, les traversiers et les gardes. La chaîne de
commandement de cette manœuvre est claire et on ne peut plus structurée. En passerelle, le
commandant du bâtiment est à la manœuvre et donne ses ordres à l’officier chef de plage arrière.
Celui-ci dirige ce secteur de manière très directive et transmet les ordres au « bosco »1 qui ordonne
aux matelots de dédoubler, puis de larguer. Ce « spectacle », auquel j’ai assisté depuis la plage arrière,
paraît illustrer le commandement militaire de manière caricaturale : des ordres qui claquent, des
hommes qui obéissent. Pourtant, cette manœuvre est bien l’exemple d’un management éclairé et
efficace : un responsable supérieur conduit le navire et coordonne l’action des différents échelons
d’exécution qui mettent en œuvre le bâtiment, via des responsabilités très clairement délimitées.

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Source : Centre d’Etudes Supérieures de la Marine