L’US Navy retire du service des patrouilles suite à des fissures

  • Dernière mise à jour le 16 septembre 2010.

L’US Navy retire du service l’ensemble de sa flotte de patrouilleurs côtiers, y compris les 5 actuellement basés dans le golfe Persique, afin de réparer des fissures dans la coque et d’autres dégâts provoqués par l’âge et une utilisation intensive.

Des inspections ont révélé des “dégâts structurels importants” sur la flotte de patrouilleurs côtiers et “tous les bâtiments ont des dégâts et des déformations de la coque. La corrosion est aussi évidente,” a indiqué un porte-parole du Naval Sea Systems Command.

Les bâtiments, qui sont entrés en service au début des années 90, ont dépassé leur durée de vie prévue. Les ingénieurs craignent pour leur capacité à naviguer par la totalité du spectre de vitesses et d’états de mer pour lesquels ils ont été conçus à l’origine, précise Johnson.

Les bâtiments basés dans le golfe Persique pourront être réparés à Bahreïn où ils sont basés, mais cela prendra plusieurs mois, a-t-il expliqué. La Navy procède actuellement à l’inspection des 5 bâtiments basés à Norfolk pour évaluer les travaux dont ils ont besoin. Elle prévoit aussi d’inspecter les 3 bâtiments prêtés aux Gardes-Côtes et qui sont basés dans le Mississipi. Le NAVSEA a aussi indiqué qu’il “partagera les données techniques” de l’ancien patrouilleur Cyclone, vendu aux Philippines en 2004.

Johnson explique que les bâtiments sont vieux et qu’ils n’ont pas été conçus pour une activité aussi soutenue que celle qu’ils accomplissent depuis aussi longtemps.

“Les patrouilleurs côtiers ont des structures légères conçues pour des performances élevées et une durée de vie de 15 ans,” indique-t-il. “A l’exception du plus récent, le Tornado, ils ont tous dépassé leur durée de vie. L’état de la structure de la coque est le résultat cumulé d’une vie complète d’opérations, y compris les effets de la corrosion et de conditions de navigation difficiles. Il n’est généralement pas possible d’identifier un facteur ou un événement à l’origine des dégâts constatés.”

Source : Navy Times (Etats-Unis)