Un nouveau type de sonar actif

  • Dernière mise à jour le 30 août 2010.

Dans la lutte anti-sous-marine (ASM), un problème important est que, la majeure partie du temps, le matériel de détection sous-marine est éteint. Et lorsqu’il est utilisé, il exige de nombreux opérateurs expérimentés ainsi que, dans le cas des marines anglo-saxones, des avocats formés à faire face au nombre grandissant de procès intentés par les associations de protection des mammifères marins. Les bâtiments s’appuient sur le renseignement pour être alerté qu’une menace sous-marine pourrait exister dans la zone où ils opèrent.

Depuis près d’une dizaine d’années, des recherches sont en cours pour trouver une solution sous la forme d’un sonar actif permanent. Il s’agit d’un sonar de faible puissance, qui fonctionne comme un radar, fournissant des informations continues sur ce qui se trouve en profondeur. Les sonars actuels envoient des signaux plus puissants, mais à des récurrences plus faibles (une minute ou parfois plus). Cela perturbe les animaux marins, et les avocats représentant les mammifères rendent difficile la vie de la marine américaine, qui a même du mal à s’entrainer à l’utilisation de ses équipements de lutte ASM.

Le sonar actif permanent est basé sur l’efficacité grandissante des sonars passifs (qui ne font qu’écouter les sons dans la mer, et qui utilisent une bibliothèque électronique pour identifier les navires ennemis). Ce type de sonar permet d’identifier des sous-marins de plus en plus discrets, qui s’appuient sur leur discrétion pour s’approcher à portée de torpille.

Le problème avec le sonar actif permanent, c’est qu’il s’agit d’une technologie, certes prometteuse, mais qui n’est pas encore au point. Il y a eu récemment des essais prometteurs en mer.

S’il pouvait être perfectionné et déployé, il donnerait aux bâtiments de surface un avertissement sur l’approche des sous-marins. Lorsqu’elle sera au point, cette technologie permettra aussi de détecter les torpilles en approche et d’envoyer des leurres.

Source : Strategy Page (Etats-Unis)