Au cours de sa réunion du 2 mars 2005, la commission de (…)
Navire très innovant, le Beautemps-Beaupré a révolutionné
C’est un besoin naturel des individus de trouver une explication simple et de bon sens, idéalement extérieure, aux maux qui les accablent. En matière de maladie thyroïdienne, Tchernobyl fournit le parfait alibi : « ce nuage radioactif venu de l’est n’a pas pu s’arrêter aux frontières ; il a fait là-bas des tas de victimes ; chez nous aussi, bien que les autorités le taisent, il y a des retombées dont parlent les journaux, la radio, la télévision, au point que des procès sont instruits ».
L’inquiétude est LEGITIME, mais elle ne doit pas NUIRE à la santé des patients : – ni en les conduisant à exclure tout examen radiologique ou scintigraphique nécessaire, – ni en les conduisant à multiplier des examens coûteux inutiles.
OUI. il y a de plus en plus de pathologies thyroïdiennes en France. – mais aussi aux USA, en Tasmanie etc.
OUI, l’incidence des cancers de la thyroïde est multipliée par 3 – mais depuis 1 975, – mais sans accélération après 1986, – mais surtout avec des formes papillaires, les moins graves, au pronostic excellent (97 % de survie à 20 ans).
OUI, le nuage a bien traversé l’est de la France, le midi et la Corse – et les autorités l’ont annoncé dès le 1er mai 1986, – mais, « l’arrêt à la frontière » est une surenchère journalistique.
OUI, il arrivait d’Ukraine – mais le vent avait dispersé les particules radioactives et elles avaient décru pendant les 2 000 km du trajet d’un facteur de 50 000, – mais la quantité de radioactivité respirée par la population et déposée sur les sols était inférieure au seuil d’alerte de l’époque.
OUI, l’anniversaire de Tchernobyl doit être célébré – mais pas avec des promesses illusoires d’indemnisations injustifiées.
NON, il n’y a pas d’« effet Tchernobyl » en France – ce sont des enfants qui ont été atteints en Ukraine, et la plupart des plaignants français étaient adultes en 1986, – les registres des cancers ont révélé une augmentation préférentielle de cas à l’Ouest de la France, région la moins exposée aux retombées du nuage radioactif.
L’augmentation mondiale des découvertes de cancers de la thyroïde résulte surtout des progrès de la médecine et du dépistage.
CES MALADES FRANÇAIS SONT LES OTAGES D’UN LOBBY ANTI -NUCLEAIRE ET JURIDICO -MEDICAL
Ce message émane de la filière de soins de la thyroïde, médecins hospitaliers, endocrinologues, chirurgiens, médecins généralistes (tous étrangers à l’industrie du nucléaire), qui doivent répondre sans fin à la question :
« Docteur, est-ce Tchernobyl ? » sans grand résultat. Les malades récusent par avance nos propos objectifs et rassurants, convaincus par les discours répétés et médiatisés des adversaires du nucléaire.
Signatures des professeurs et docteurs :
Ansquer.C, Artus. JC, Aubert.B, Bardet.S, Bedig.G, Berriolo -Riedinger.A, Bok.B, Bourguet.P, Brenot -Rossi.I, Bussy.E, Caraille.B, Cavarec.M, Chauvot.P, Colas -Linhart.N, Courret.I, Darcourt.J, Dauge.MC, Devaux.JY, El -Etr.M, Esquerre.JP, Fajon.O, Giammarile.F, Goulard.DM, Grall.Y, Gremillet.E, Guillemard.S, Hindié.E, Le.Cloirec.J, Legendre.S, Liviu.D, Lussato.D, Marchandise.X, Maszelin.P, Maublant.J, Morel.O, Moretti.JL, Mundler.0, Pasquier.J, Pelletier.JL, Puech.B, Rapin.JR, Schvartz.C, Segard.T, Somma.C, Talbot.JN, Toubert.ML, Tubiana.M, Vitaux.F, Wagner.A, Walker.F