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Aux premières heures de la matinée du 5 février, le cargo Ariella a été attaqué par des pirates somaliens qui ont réussi à monter à bord et ont tenté de prendre le contrôle du navire.
L’Ariella naviguait au sein d’une “Groupe de Transit” à l’intérieur du Corridor de Transit international, sous la protection de bâtiments de la Coalition. Un message de détresse a été envoyé et intercepté par un bâtiment indien, le Tabar, qui l’a retransmis sur le réseau de communication Mercury. Un avion de patrouille maritime français de l’opération Atalante a rapidement rejoint les lieux et a confirmé qu’il voyait des pirates armés sur le pont de l’Ariella. L’avion français a pris contact avec la frégate danoise Absalon, qui appartient à la CTF 508 (force de l’OTAN, opération Ocean Shield).
Le bâtiment de l’OTAN s’est assuré que l’équipage était en sécurité avant que la décision ne soit prise d’envoyer les forces spéciales. Au même moment, des marins du bâtiment russe Neustrashimyy, qui naviguait à proximité, ont abordé et capturé un second skiff de pirates. La coopération actuelle entre les différents partenaires — EUNAVFOR, OTAN et autres nations maritimes comme l’Inde et la Russie — ont permis la libération réussi de l’Ariella.
Il s’agit de la première intervention d’un bâtiment de guerre au cours de l’attaque des pirates somaliens. Jusqu’à présent, les bâtiments de guerre n’intervenaient pas par crainte des conséquences pour l’équipage.
Source : Etat-major Atalante