Le premier Rafale F3 livré à la marine nationale

  • Dernière mise à jour le 7 juillet 2009.

Le dernier exemplaire du Rafale Marine, avec ses nouveaux équipements et capacités, vient juste de sortir de l’usine de Dassault Aviation de Mérignac, près de Bordeaux.

Le premier Rafale F3 de série sur le tarmac de la base aérienne de Mont-de-Marsan
© Marine Nationale

A 16 heures 30, le 2 juillet dernier, un Rafale Marine, portant sur sa dérive le n° 27, a atterri sur la piste de la base aérienne de Mont-de-Marsan, après un vol de liaison depuis Mérignac, où il a été construit.

Bien qu’identique en apparence à la version précédente, le Rafale M12, le nouvel appareil est le premier à avoir été construit au standard F3, la plus avancée commandée par la France.

Il est équipé des plus récents systèmes numériques, qui remplacent les vieux systèmes analogiques comme pour le magnétoscope. Mais la principale différence est que le standard F3 va pouvoir être équipés des senseurs les plus modernes actuellement développées, comme le radar tri-dimensionnel qui va permettre des détections de cibles améliorées à des distances plus importantes. Il sera aussi équipé d’une caméra à imagerie thermique électro-optique, montée sur le nez, qui permettra une identification passive des cibles à de plus longues distances.

Avec le standard F3, le Rafale va atteindre sa pleine maturité. La nouvelle version possède les mêmes capacités opérationnelles de base que les appareils immatriculés M11 à M26, qui ont été livrés à la marine nationale entre 2006 et 2008, et qui subissent actuellement une modernisation sur la base d’Istres (pour les 6 premiers) et sur la base aéronavale de Landivisiau pour les suivants.

Le dernier appareil, le M27, est le premier d’une série de 12 appareils qui seront livrés à la marine entre 2009 et 2014. Il a maintenant été remis au détachement de centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA) de Mont de Marsan pour des essais militaires menés conjointement avec l’armée de l’air.

A partir de septembre, lorsque le porte-avions Charles de Gaulle doit reprendre la mer, il effectuera une série d’essais de catapultage à pleine charge, avec pleine puissance des réacteurs.

Source : Defence Professional (Allemagne)