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Après l’opération menée par les Néerlandais, la marine canadienne a passé 7 longues heures à poursuivre les pirates qui avaient tenté d’attaquer un pétrolier de 80.000 t.
Des marins canadiens ont arrêté une bande de pirates somaliens dimanche matin après une poursuite de 7 heures dans le golfe d’Aden, la majeure partie de nuit.
Le HMCS Winnipeg, qui navigue au large de la Somalie dans le cadre d’une mission de lutte contre la piraterie de l’OTAN, escortait une cargaison de nourriture de l’ONU lorsqu’un skiff avec 7 bandits à son bord a tenté d’attaquer le Front Ardenne, un pétrolier norvégien de 80.000 t.
Les somaliens ont ignoré les tirs d’avertissement tirés par un hélicoptère canadien et ont fui les lieux. Le HMCS Winnipeg, commandé par le Commander Craig Baines, a laissé la cargaison de nourriture sous la garde d’autres bâtiments de l’OTAN et a donné la chasse.
Un bâtiment américain s’est aussi joint à la poursuite mais ce sont les canadiens qui ont attrapé les pirates en premier.
Malheureusement, malgré les 7 heures de poursuite, la frégate canadienne a dû relâcher les pirates : elle fait partie d’une opération de l’OTAN.
Les marins canadiens, comme leurs alliés de l’OTAN, n’ont pas l’autorité d’effectuer des arrestations dans les eaux internationales.
Plusieurs marines dépensent une énergie et des sommes très importantes pour lutter contre la piraterie, juste pour jeter quelques AK-47 et RPG au fond du golfe d’Aden. Simplement parce que la communauté internationale ne peut trouver un système légal pour juger le plus vieux crime maritime au monde.
Le seul résultat des opérations de l’OTAN est que cela va encourager les pirates. Les attraper puis les libérer ne va pas les dissuader de continuer.
On peut aussi s’interroger sur l’intérêt de placer au moins 3 bâtiments pour escorter une cargaison de nourriture du programme alimentaire mondiale. Alors que la zone est immense et qu’il y a plein d’endroits où les pirates peuvent attaquer les navires en toute tranquillité.
La lutte contre les pirates a vraiment besoin d’être mieux coordonnée et mieux intégrée : a-t-on vraiment besoin de 4 opérations différentes (CTF-150, CTF-151, Atalante, OTAN) rien que pour les marines occidentales ? Sans compter les bâtiments appartenant à d’autres marines et non intégrés à ces opérations (Chine, Inde, Corée du Sud...).
Source : Information Dissemination (Etats-Unis)
