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Le croiseur américain Port Royal a été dégagé lundi matin à l’occasion de la marée haute du récif où il s’était échoué après que le bâtiment ait été allégé de 600 tonnes.
Le croiseur a été remorqué vers un quai de la base navale de Pearl Harbor, où les ingénieurs de la Navy vont évaluer les dégâts subis par le bâtiment lors de son échouage jeudi puis en étant ballotté par les vagues au cours du week-end. Le croiseur entrera la semaine prochaine en cale sèche, a déclaré le Capt. Scott Gureck, porte-parole de la Flotte du Pacifique.
Il a indiqué que la Navy savait déjà que le dôme sonar avait été endommagé dans l’échouage, mais il ne savait pas à quel degré, ni combien d’autres problèmes l’échouage pourrait avoir provoqué. Une barge amenée au cours du week-end le long du Port Royal a été projetée par les vagues sur son flanc. On ignore cependant à quel point les dégâts peuvent être graves.
Pour alléger suffisamment le bâtiment afin de le dégager, les ingénieurs ont vidé les réservoirs d’eau de mer – destinée à compenser le carburant brûlé par les moteurs — du croiseur. Le bâtiment a aussi jeté ses ancres et leurs chaînes, et débarqué plus de 100 membres d’équipage, a ajouté Gureck. Puis le navire de sauvetage Salvor, un remorqueur puissant, le Dove, et 7 autres remorqueurs civils et militaires ont travaillé à haute mer pendant 40 minutes lundi matin pour dégager le Port Royal du récif.
La Navy prévoit d’effectuer une enquête sur les causes de l’échouage, a précisé Gureck, mais quelques détails sont déjà clairs : Vers 20:30 jeudi soir, le bâtiment a stoppé ou fortement ralenti au large de l’aéroport d’Honolulu afin de débarquer des membres du Afloat Training Group Mid-Pacific, qui avaient prévu de rejoindre le port d’Hickam à bord d’une embarcation. A un certain moment pendant cette manœuvre, le bâtiment s’est échoué.
Gureck a expliqué qu’il n’y avait aucune raison de croire que le navire ait perdu sa puissance et ait dérivé sur le récif. Il a aussi précisé qu’à part l’équipe de l’ATG, il n’y avait à bord que des membres de l’équipage, ni sous-traitants, ni amiraux. Le contre-amiral Dixon Smith, le commandant de la région d’Hawaii, n’est monté à bord du Port Royal que vendredi après que le croiseur se soit échoué, afin de prendre la direction des opérations de sauvetage, a déclaré Gureck.
Voir aussi : Le commandant du croiseur américain échoué démis de ses fonctions
Source : Navy Times (Etats-Unis)