Somalie : récit de la libération des otages français

  • Dernière mise à jour le 16 septembre 2008.

Les trente commandos marine ont mis dix minutes pour mener l’assaut contre le voilier "Carré d’As" et libérer le couple d’otages français retenus par sept pirates somaliens, une opération soigneusement planifiée par les armées et la DGSE, les renseignements extérieurs.

L’article est disponible sur le site du journal.

L'analyse de la rédaction :

Selon les dernières informations disponibles, la marine allemande ne dispose pas actuellement de navire au large de la Somalie ni même au sein de la CTF-150. L’Allemagne aurait cependant un avion de patrouille maritime basé à Djibouti. Il y a donc probablement eu échanges d’information.

De son côté, la Malaisie a envoyé la semaine dernière 3 navires militaires — le patrouilleur de haute-mer KD Pahang, la frégate KD Lekiu et le navire de ravitaillement KD Sri Inderapura — au large de la Somalie. Ils auraient à bord un nombre indéterminé de commandos-marine Paskal (Paskuna Khas Laut).

La contribution malaisienne à la libération des otages — pour laquelle le président Sarkozy a remercié ce pays — peut aller du simple échange d’informations à un soutien quelconque.

Le président de la République a d’ailleurs laissé entendre que les otages avaient d’abord été emmenés sur "un navire" avant d’arriver sur le Courbet. S’agit-il d’un simple canot pneumatique ou d’un navire étranger faisant le relais parce que le Courbet était trop loin du lieu de l’intervention ? Mystère.

Source : AFP