Le peu d’empressement que mettent les marines (…)
Décidée hier soir par l’Elysée, une opération spéciale a (…)
L’Union Européenne n’a pas réussir à lancer une mission de sa Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD) pour protéger ses navires civils dans les eaux somaliennes. Le refus initial du Royaume-Uni à envisager des actions de ce type comme appropriées à la politique étrangère de l’Union, et les différentes sensibilités des états-membres devant le problème, a fini par contaminer d’autres pays associés à cette initiative, comme la France et l’Allemagne, qui ont décidé d’abandonner le projet.
Comme les actions de la PESD se décident à l’unanimité, et que l’unanimité était manifestement impossible à obtenir, les ministres des Affaires Etrangères des 27 ont préféré, pour donner partiellement satisfaction aux demandes de pays qui, comme l’Espagne, ont des intérêts dans la sécurité de ces eaux, accepter la création d’une cellule de coordination au sein de l’état-major de l’Union, qui sera chargé de superviser les actions nationales que les états-membres décideront, sur une base strictement volontaire, pour combattre la piraterie.
Le ministre espagnol des affaires européennes, Diego López Garrido, a déclaré en conférence de presse que l’Espagne enverrait "dès que possible" des forces aéronavales dans la région, mais il n’a pas précisé leur composition, qui n’était pas encore définie par le ministère de la défense, ni quand elles seraient en place.
La marine espagnole dispose de navires en Méditerranée Occidentale, dans le cadre de la mission Liberté Immuable de l’OTAN pour combattre le terrorisme d’Al Qaida.
La cellule de coordination sera composée de 4 personnes et dirigée par un capitaine de vaisseau espagnol, Andrés Breijo Claur. Elle commencera ses activités le 19 septembre prochain.
Source : Las Provincias (Espagne)