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Dans la nuit du samedi 28 juin au dimanche 29 juin 2008, (…)
L’Australie est en train de réorganiser les entreprises du secteur de la défense. Pour éviter qu’un pan entier de son économie ne tombe entre les mains d’un seul, l’Australie s’assure que l’acheteur d’une compagnie ne puisse chercher à en acheter une autre.
En novembre 2006, Thales a racheté ADI, une compagnie électronique australienne. Condition de la vente : Thales a interdiction de chercher à acheter d’autres compagnies australiennes du secteur.
Cela permet ainsi à BAE Systems d’acheter Tenix, un chantier naval qui participe à la construction des navires amphibies de la marine australienne. Parmi les conditions posées par les australiens : interdiction de participer à l’achat d’ASC (Australian Submarine Corporation).
L’objectif coté australien est clair : ils veulent que ASC Pt, Ltd soit acheté par l’un des 2 constructeurs américains de sous-marins, General Dynamics ou Northrop Grumman, parce que l’Australie veut qu’une compagnie américaine construise la prochaine classe de sous-marins australiens, les remplaçants de la classe Collins.
En considérant les problèmes que les australiens ont eu avec la construction et la mise au point de ces sous-marins, il y a plus de 20 ans (problèmes qui sont à peine réglés), s’appuyer sur un grand constructeur est certainement une bonne idée. S’appuyer sur un constructeur de sous-marins nucléaires quand on veut un classique, en revanche, peut se révéler une source de problèmes.
Source : Information Dissemination (Etats-Unis)
