La marine suédoise prête à poursuivre les pirates

  • Dernière mise à jour le 5 juin 2008.

Les corvettes de la marine suédoise sont prêtes pour aller poursuivre les pirates le long de la côte africaine.

Voilà la réponse que les forces armées suédoises ont faites à une question sur le sujet posée par le gouvernement.

Si la Force Suédoise de Corvettes Internationales (IKS) est envoyée, elle serait opérationnelle en septembre ou octobre au large des côtes du Kenya et de la Somalie dans le cadre de l’opération française Alcyon.

L’IKS comprend 200 marins, 2 corvettes et un navire de soutien, ainsi que les forces d’abordage du régiment amphibie.

La mission est un moyen d’utiliser des navires militaires pour protéger les bâtiments de commerce contre les pirates.

Le conseil de sécurité de l’ONU a approuvé à l’unanimité une résolution qui autorise des pays à envoyer des bâtiments de guerre dans les eaux territoriales de Somalie afin de combattre les pirates.

La participation suédoise à l’opération devrait durer 3 mois.

Pour les 6 prochains mois, la résolution 1816 autorise les pays qui ont l’autorisation du gouvernement provisoire de Somalie à utiliser “toutes les mesures nécessaires” pour empêcher le détournement des navires en échange de rançons.

L’an dernier, 25 navires ont été attaqués par des pirates au large des 3.000 km de côtes somaliennes. A la fin mai, des pirates somaliens ont détourné 2 navires de commerce.

L’enlèvement et la piraterie peuvent être des activités lucratives. La plupart des pirates somaliens traitent bien leurs otages dans l’espoir d’obtenir une rançon.

Selon un porte-parole des forces armées suédoises, Roger Magnergård, l’argent finançant l’opération viendra un budget réservé pour une mission du groupe de bataille nordique.

Si l’IKS n’est pas envoyé le long des côtes africaines, il pourrait participer à la fois à la force navale de la FINUL au large du Liban. L’an dernier, 2 corvettes suédoises ont participé au large du Liban à la surveillance des côtes pour empêcher le trafic d’armes.

L'analyse de la rédaction :

Si la France a bien initié l’opération Alcyon, elle n’y participe actuellement plus. Le flambeau a été repris par d’autres pays européens.

Source : The local (Suède)