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Du mardi 17 au jeudi 19 mars 2015, sur ordre de la Préfecture Maritime, un détachement de plongeurs démineurs du GPD Méditerranée (8 plongeurs et 1 infirmière) a embarqué à bord du BBPD Pluton afin de traiter des engins explosifs. Deux sites ont été traités : au large du cap d’Ail et au sud Levant dans la zone d’essai Grand Cap.
La première intervention a consisté à expertiser, déplacer et contreminer une torpille de combat anglaise – type MK8 – au large du Cap d’Ail à proximité des eaux territoriales monégasques et à une profondeur de 44 mètres. La charge de combat de la torpille est évaluée à 400 kg d’explosif équivalent TNT. En raison de l’état de l’engin, cinq plongées d’une trentaine de minutes chacune, au mélange 40% (40% oxygène/60 % azote), ont été nécessaires pour positionner le berceau de levage et le dispositif de gonflage. Une fois la torpille relevée entre deux eaux à une profondeur de 15 mètres, elle a été remorquée par le BBPD Pluton jusqu’au point de contreminage plus au large. A 15h51, la torpille a été détruite sous une capacité d’air à une profondeur de 15 mètres.
Cette technique a une double finalité : préserver la faune et la flore à proximité du rivage et éviter toute propagation de l’onde de choc dans les veines rocheuses du fond qui pourrait endommager des habitations (fissures des murs). Enfin, des mesures d’effarouchement ont été réalisée préalablement au contreminage afin d’éloigner tout mammifère marin de la zone d’explosion.
La sécurisation de la zone de danger a été possible grâce aux concours de la VSP Vésubie, de la police et des affaires maritimes de Monaco.
Le lendemain, le GPD méditerranée et le BBPD Pluton sont intervenus au sud de l’île du Levant, au niveau de la zone de tir DGA « GRAND CAP », pour relocaliser, expertiser et détruire quatre missiles MISTRAL ayant subi des ratés de tir (campagne de tir de 2011 à 2014).
La première plongée a confirmé la présence d’un cinquième missile à proximité des quatre premiers relocalisés. Ils se situaient à une dizaine de mètres de la falaise, posés sur un fond de 24 mètres. Au total, trois plongées ont suffi et 35 kg d’HEXOMAX ont été utilisés pour détruire les missiles (charge de combat et électronique de logique).
Source : Marine Nationale (CECMED)