Un bâtiment de guerre français en escale à Buenos Aires

  • Dernière mise à jour le 15 janvier 2010.

En 2008, elle a secouru 30 marins retenus en otage par des pirates somaliens. En 2005, elle a apporté une aide humanitaire dans des zones isolées du sud-ouest asiatique qui avaient été touchées par le tsunami. Hier, elle est arrivée dans le port de Buenos Aires.

Le porte-hélicoptère Jeanne D’ Arc, le plus ancien navire de la marine nationale, restera ici pendant 6 jours. Il se dirigera ensuite vers Ushuaia, et il poursuivra ainsi son voyage par différents points du globe, pour sa dernière mission avant d’être démantelé.

Malgré toutes ses qualités, ce n’est pas seulement un bâtiment de guerre, mais aussi un navire-école. Sur les 600 membres d’équipage, 110 sont des élèves de l’Ecole Navale et ils sont en formation pendant le voyage.

La Jeanne D’Arc, qui est entré en service en 1964 et qui a formé plus de 6.000 officiers au cours de son histoire, n’est pas seulement venu dans le Río de la Plata : il a aussi fait escale à Montevideo hier avec la frégate Courbet, un navire plus petit conçu pour intervenir dans des zones de crise grâce à ses innovations technologiques. Ensemble, ils appareilleront mardi prochain vers Ushuaia.

Le voyage se poursuivra dans l’océan Pacifique, touchant les ports de Valparaíso et Callao, pour emprunter ensuite le canal de Panamá et traverser la mer des Caraïbes. Les membres d’équipage ont assuré qu’ils pourraient apporter une aide humanitaire en Haiti, au cas où, lorsqu’ils arriveront dans cette zone, le pays en aurait encore besoin.

Sur la destination finale, le port de Brest en mai prochain, le capitaine de vaisseau Patrick Augier a précisé que "il sera difficile de donner l’ordre de stopper les machines, parce qu’il ne re-naviguera plus". Le porte-hélicoptères a parcouru 1,8 million de nautiques, l’équivalent de 9 fois la distance entre la Terre et la Lune.

Source : Clarín (Argentine)