La PMM Belfort à l’assaut du VBCI

  • Dernière mise à jour le 18 février 2009.

Une journée d’instruction pas comme les autres. Les stagiaires du centre Premier Maître GOIZET de Belfort ont eu le privilège d’être les premiers marins à visiter le VBCI. C’est après l’instruction sur l’armement d’une section d’assaut qu’ils ont pu découvrir le fleuron de l’infanterie, présenté par un adjudant chef qui connaissait le moindre centimètre carré de ce magnifique véhicule.

Les stagiaires de la PMM Belfort sur le VCBI
© PMM Belfort centre GOIZET

Hébergés par le 35e régiment d’infanterie, 1er régiment à être doté de VBCI, l’occasion était trop belle pour la rater. Les instructeurs de la PMM Belfort organisent tous les ans une instruction sur l’armement. C’est peut être le seul moment où les jeunes peuvent s’approcher d’armes comme la MINIMI, FRF2, AANF1, missile Milan, lance grenade, FAMAS avec visée point rouge, dispositif de visée nocturne etc.

 Description générale

Les stagiaires de la PMM Belfort sur le VCBI
© PMM Belfort centre GOIZET

La configuration générale de ce véhicule de combat de l’infanterie (VBCI) et de ses équipements est adaptée à l’engagement au sein d’une force blindée. Cet engin, dont l’équipage est de deux hommes (le pilote et le chef d’engin-tireur) doit permettre le transport d’un groupe de combat avec la totalité de ses équipements (9 hommes dont le chef tactique) en lui assurant un niveau de protection significatif.

Le véhicule blindé de combat de l’infanterie (VBCI) doit permettre le débarquement au plus près de l’objectif du groupe de combat et être en mesure de lui fournir un appui avec son armement de bord. C’est un véhicule â roues 8×8. Le véhicule blindé de combat de l’infanterie (VBCI) doit pouvoir être engagé, de nuit comme de jour, sous la menace des armes d’infanterie ou d’artillerie, en ambiance NBC tout en assurant la capacité â durer au personnel embarqué.

Pour ce-là, il est armé d’une mitrailleuse 12,7 mm montée sur un tourelleau téléopéré et d’un canon de 25 mm positionné sur une tourelle monoplace. Les différentes versions reposent sur une architecture commune organisée sur la base d’une caisse en aluminium sur laquelle sont rapportées des plaques de surprotection.

Le poste de pilotage est situé à l’avant gauche, La motorisation est un dérivé de la gamme civile. Son autonomie est supérieure à 750 kilomètres. La chaîne de transmission est du type en “I” avec des ponts centraux. La liaison sol est assurée par 8 roues motrices indépendantes dotées d’un dispositif de variation de pression de gonflage (les 4 roues avant sont directrices) et de suspensions de type mixte (oléopneumatique et ressort).

 Caractéristiques numériques

 Hauteur : 3,22 m
 Longueur : 7,89 m
 Largeur : 2,98 m
 Masse : de 24 à 28 t (selon les versions et le niveau de protection retenu)
 Fossé : 2 m
 Marche : 0,7 m
 Diamètre de braquage : 22 m (entre trottoirs) et 17 m (entre murs à vitesse réduite)

Source : Maître ® Fabien REYMANN