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C’est l’une des grandes conséquences du renversement du régime de Bachar al-Assad en Syrie. La Russie, qui s’était solidement implantée dans le pays depuis dix ans, est contrainte de plier bagages. Incapable de sauver une nouvelle fois la mise au dictateur syrien, comme elle l’avait fait en 2015, l’armée russe a dû se replier. A commencer par les navires qui étaient stationnés dans le port de Tartous, unique base navale dont Moscou disposait en Méditerranée.

La marine italienne a un nouveau navire de taille à sa disposition. Le Trieste, porte-aéronefs amphibie (landing helicopter dock ou LHD) de 245 mètres de long pour 36 mètres de large au niveau du pont, a été mis en service à Livourne samedi 7 décembre, en présence du président de la République italienne Sergio Mattarella. Il remplace le porte-aéronefs Giuseppe Garibaldi et vient en complément du Cavour, autre porte-aéronefs avec des capacités amphibies et navire amiral de la flotte italienne depuis 2009.

Parti de Concarneau le lundi 2 décembre, l’Oostende a regagné le port finistérien deux jours plus tard, à l’issue de sa troisième campagne d’essais en mer. La première s’était déroulée en juillet et la deuxième en septembre. Le 30 octobre, le bâtiment était entré dans la grande forme de Concarneau pour un passage en cale sèche de près d’un mois permettant de nettoyer sa carène et d’installer de nouveaux équipements. Depuis sa précédente sortie au large des côtes bretonnes, l’Oostende a notamment reçu son radar principal, un NS54 de Thales, intégré sous un radôme situé en haut de sa mâture.