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En cas de catastrophe naturelle, il est important de pouvoir intervenir dans les zones affectées et évacuer les civils touchés par le phénomène. C’est dans cette optique qu’a eu lieu un exercice grandeur nature entre l’équipage du Bougainville et le RSMA de Hiva Oa.

Au début des années 2000, l’ambition était de doter la marine nationale de 23 bâtiments dits de « premier rang ». Au fur et à mesure des lois de programmation militaire successives, ce format a été réduit à seulement 15 frégates de premier rang… mais sans revoir les contrats opérationnels. Aussi, pour faire face, la Marine nationale n’a pas d’autre choix que d’augmenter le nombre de jours passés à la mer de ses navires.

Le déploiement réalisé chaque année par la flottille 25F permet de contribuer au respect de l’embargo de l’Onu sur Pyongyang par des vols de surveillance maritime. Il devrait s’agir du dernier déploiement pour le Gardian, en passe d’être remplacé par le Triton.

Le projet de loi des finances 2025 prévoit pour la première fois de franchir la barre des 50 milliards d’euros (50,5, soit une hausse de 3,3 milliards d’euros) dédiés à la défense. La marine récolte sa part, avec d’importantes commandes prévues en 2025, notamment le lancement en réalisation du porte-avions de nouvelle génération (Pang), dont les premiers gros composants (nucléaires) ont déjà été notifiés cette année à Technicatome et Naval group. Cette étape est importante pour ne pas retarder la mise à l’eau du navire attendue en 2033, pour une entrée en service en 2038.

Le 18 octobre 2024, le capitaine de vaisseau (CV) Max Blanchard, commandant la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, a remis les macarons de pilotes au LV Audrain, à l’EV1 Nicolas et à l’ASP Jonathan de la promotion 24A de l’École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE).

Dans la soirée du 17 octobre, l’Amiral Ronarc’h mouillait à l’abri de l’île de Groix, face à la rade de Lorient. Revenue dans le secteur en début de semaine, après avoir fait escale dans la base navale de Brest pour y tester les infrastructures portuaires de son futur port d’attache, la frégate poursuit ses essais. Ces évolutions en mer permettent de tester en conditions réelles les systèmes du bâtiment, d’abord ceux relatifs à la propulsion, la navigation et la sécurité, puis le système de combat et les différents capteurs.

La dernière mission du Charles de Gaulle avait été brève, cantonnée à la Méditerranée, la prochaine doit amener le groupe aéronaval (Gan) en Indopacifique pour quatre à cinq mois. La marine veut rentabiliser ce créneau exceptionnel et, outre les missions habituelles, elle mènera de front plusieurs expérimentations. Ce sera le cas avec un data hub embarqué sur trois navires et un avion de patrouille maritime ATL-2. La composition du Gan n’est pas encore connue

Le 15 octobre 2024, une centaine de marins de la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) et de l’École des fusiliers marins (ECOFUS) ont réalisé, lors des commémorations des 110 ans de la bataille de Dixmude, une marche commémorative le long de l’Yser. Un parcours de 15 km pour rallier Nieuport à Dixmude (Belgique), avec la participation d’une délégation de la frégate de défense et d’intervention (FDI) Amiral Ronarc’h ainsi qu’un détachement de la marine belge.

Par goût de l’effort, de l’exigence, mais aussi de certaines valeurs collectives. Par l’histoire familiale. Ou par simple curiosité. On ne vient pas à la Préparation Militaire Marine (PMM) de Roanne par hasard, mais plutôt par choix.

Les frégates brestoises continuent de marquer à la culotte les navires et sous-marins russes qui croisent dans le golfe de Gascogne. « Ils sont présents, on les surveille de près », confirme l’amiral quatre étoiles Jean-François Quérat, commandant la zone maritime Atlantique.

L’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe a conduit durant 6 semaines un arrêt technique délocalisé à Port-Louis (île Maurice) au chantier naval de l’océan Indien, afin de régénérer son potentiel technique en prévision de la mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) 2024/2025.

Faute d’avoir pu lancer le programme BATSIMAR [Bâtiments de surveillance et d’intervention maritime], la Marine nationale a dû prolonger ses patrouilleurs de haute-mer au-delà du raisonnable. Les cinq derniers exemplaires encore en service auraient dû être désarmés il y a vingt ans. Deux frégates non rénovées vont ‘descendre’ au niveau patrouilleur, et des patrouilleurs qui viennent d’outre-Mer, à savoir l’Arago et le Malin. On va aussi récupérer un patrouilleur de la gendarmerie.

Durant dix jours, 150 militaires français et américains dont une cinquantaine de démineurs, ainsi que quatre bâtiments de la Marine nationale étaient engagés dans une opération de coalition des Nations Unies, avec pour mission de sécuriser le port catalan. Un scénario post-conflit, dans l’environnement idéal de Port-Vendres, qui a permis de développer des opérations techniques délicates de sécurisation, avec du matériel très performant.

Samedi 12 octobre 2024, la frégate de défense et d’intervention (FDI) Amiral Ronarc’h est arrivée à la Base navale de Brest pour une relâche de trois jours au quai des flottilles. Elle a appareillé lundi 14 octobre 2024.

L’exercice de lutte anti-drone Wildfire a peine terminé, la frégate multi-missions Languedoc a à nouveau été mise à contribution pour le premier Dronathlon de la Marine. Elle avait pour objectif d’obtenir des renseignements sur une volée de drones développés par les acteurs de la base industrielle et technologique de défense (BITD).

Alors qu’ils avaient appareillé pour la première corvette de l’année 2024-2025 des élèves-officiers de l’École navale, les bâtiments école Guépard, Chacal et Lion ont participé à plusieurs opérations de sauvetage et d’assistance en mer.

Deux détachements de la Flottille 31F ont pris part à l’exercice de lutte anti-drones Wildfire du 23 au 25 septembre à bord des frégates FREMM DA Lorraine et FREMM Languedoc. L’objectif était de valider le concept d’emploi du Caïman Marine en matière de lutte anti-drones.

Dans le cadre de la mission Pacific Aïto, l’équipage du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a mis à profit le temps de transit pour s’entraîner avec le Régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Polynésie (RIMaP-P) aux missions d’assistance et de reconnaissance.

La troisième édition des Rencontres stratégiques de la Méditerranée, qui s’est tenue à Toulon les 8 et 9 octobre derniers, a été l’occasion de tables rondes passionnantes sur la Défense et la géopolitique mondiale. Au micro pour clôturer cet événement organisé par la FMES (1), l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’État-major de la Marine, en a donné le parfait exemple.

Le ministère des Armées notifiera sa commande aux industriels l’an prochain. Jusqu’à présent, cette échéance était incertaine. Pour le moment, le programme PA NG est dans sa phase d’avant-projet détaillé, celle-ci devant s’achever avant la fin de l’année 2025. Ce n’est qu’une fois que le dossier de lancement et de réalisation sera prêt que les contrats de développement et de production pourront être notifiés.

La cérémonie de présentation aux drapeaux de l’École navale du 12 octobre 2024, présidée par l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine, a marqué un moment solennel dans le parcours des aspirants et élèves officiers. Cette cérémonie a scellé leur engagement au service de la France et de la Marine nationale.

Une cérémonie militaire a réuni des marins, des stagiaires du centre de la Préparation militaire marine de Quimper (*), leurs familles, des élus et un public d’Îliens, samedi 12 octobre au matin, devant la stèle commémorative de l’Opération Dahlia, sur la dune, devant la maison Le Hénaff.

« Si on veut gagner la guerre, il va falloir développer des armes d’usure peu chères, en parallèle des armes de haute technologie qui permettent d’emporter la décision », avait expliqué le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées, selon des propos rapportés par l’AFP.