À lire sur Le portail des sous-marins

Début avril, le sous-marin portugais NRP Arpão a appareillé de la base navale d’Alfeite, près de Lisbonne, pour prendre part à l’opération Brilliant Shield, menée sous l’égide de l’Otan dans l’Atlantique Nord. Pendant vingt jours, explique le Commandement maritime allié [MARCOM], ce sous-marin a été chargé de surveiller « les plates-formes militaires non-OTAN [comprendre : russes], tant de surface que sous-marines, connues pour opérer dans cette région ».

Alors que la marine brésilienne se prépare à recevoir les derniers sous-marins d’attaque construits dans le cadre du programme PROSUB, elle porte désormais son attention sur la prochaine étape importante de l’augmentation de ses capacités stratégiques. Le 12 juin, elle a annoncé la découpe d’une première tôle d’acier destinée à une section préliminaire de la coque de l’Álvaro Alberto, son futur sous-marin nucléaire d’attaque, annonçant le début de sa construction pour 2025.

À bord des sous-marins, les oreilles ne sont pas les seules à être d’or (1). Le silence l’est également. C’est même l’assurance vie des submersibles. De la discrétion acoustique des sous-marins, notamment ceux porteurs de l’arme nucléaire, dépend en effet leur invulnérabilité. "Leur capacité à se diluer dans les mers", comme aiment à le dire les marins.

Les discussions pour la construction de sous-marins supplémentaires de la classe Kalvari (Scorpène) pour la marine indienne, ont progressé, indique le chantier naval public Mazagaon Dockyard Limited.