L’US Navy prend les grands moyens pour lutter contre les accidents de moto

  • Dernière mise à jour le 15 juillet 2008.

Comme en France, la sécurité routière constitue une priorité pour l’US Navy. Cette année, ce sont déjà 39 motards faisant partie de l’US Navy, 3 de plus que pour la totalité de l’année dernière, qui ont été tués dans des accidents de la circulation. L’US Navy vient de prendre des mesures pour lutter contre cette augmentation. Et pour s’assurer qu’elles seront bien appliquées, les sanctions prévues peuvent aller jusqu’à la résiliation du contrat.

Les marins américains qui veulent piloter une moto doivent déjà, en plus de passer leur permis de conduire comme les autres motards, suivre un cours appelé Basic Rider Course. Désormais, avoir assisté à ce cours sera noté dans le dossier du marin et, tous les 3 ans, il devra suivre un cours de mise à niveau.

Pour ceux qui souhaitent piloter une moto sportive, il faudra suivre un cours de sécurité spécifique.

Et, comme l’a rappelé le contre-amiral Arthur Johnson Jr., commandant du Centre Naval de la Sécurité, comme toutes les violations d’un ordre, il pourra y avoir des sanctions. Et que ceux qui ne conduisent pas sur une base américaine ne se croient pas à l’abri : ces nouvelles règles s’appliquent sur l’ensemble du territoire américain.

Que risque un motard qui ne s’y conformerait pas ? Un marin ou un Marine risque tout l’éventail des actions administratives et des sanctions autorisées par le Code de Justice Militaire pour la violation des règlements. Comme pour toute action disciplinaire, la munition est laissée à la discrétion du commandant d’unité et peut aller jusqu’à la révocation du contrat.

Les civils qui travaillent sur une base américaine devront aussi suivre ces cours s’ils veulent pouvoir conduire leur moto sur la base.

Pour l’US Navy, la sécurité des véhicules personnels devient un facteur de disponibilité lorsqu’un membre de l’équipage meurt sur la route, a un accident ou fait face à d’autres problèmes liés à la circulation et l’empêche de rallier son navire. “C’est un défi important et un ‘facteur pouvant handicaper la mission,’ si vous préférez,” explique le contre-amiral Johnson.

Afin de s’assurer que les cours seront bien suivis, l’US Navy a décidé que ces cours de sécurité seraient gratuits et pris sur le temps de travail de l’intéressé.

Même si le nombre d’accidents de voiture n’est pas significatif, l’US Navy ne se désintéresse pas de ce domaine puisque les commandants d’unité doivent identifier les conducteurs à haut-risque.

Source : Navy Times (Etats-Unis)