Accord sur les réparations d’un sous-marin espagnol après 10 mois de négociation

  • Dernière mise à jour le 19 juin 2008.

Après 10 mois de négociations, les chantiers navals publics espagnols Navantia et le ministère espagnol de la défense sont parvenus à un accord pour réparer le sous-marin Galerna. Le grand carénage (réparation complète) commencera au milieu du mois de juillet pour une durée prévue de 16 mois. Selon les explications données par un porte-parole de l’entreprise, le carénage occupera près de 200 travailleurs de la division des carénages du département des réparations du chantier naval.

L’absence d’accord entre les 2 parties résidait dans le fait que le ministère exigeait la réduction de l’ampleur des installations et réparations à effectuer et, de son côté, Navantia n’était pas disposée à diminuer le montant de l’opération, puisque les bénéfices qu’il va tirer de l’opération seront presque nuls. Les détails de l’accord n’ont pas été divulgués.

Actuellement, le sous-marin est immobilisé par la marine espagnole qui démonte son intérieur pour le préparer aux réparations.

Après ces travaux, ce sera le tour de Navantia qui, selon les explications données par la même source, se chargera de vider la coque du sous-marins, le réparer puis installer à l’intérieur les dernières innovations technologiques. Ils installeront de nouveaux circuits électriques et un système de combat plus moderne.

La livraison en 2009

Les prévisions des techniciens de Navantia sont que les travaux seront terminés pour la fin du mois de décembre 2009. Ensuite, il restera 2 mois d’essais à la mer puis il sera remis à la marine espagnole.

De cette manière, se réalise une des principales demandes des travailleurs et du comité d’entreprise qui exigeaient que la défense et Navantia parviennent à un accord le plus vite possible, comme il s’était passé trop de temps depuis la fin du carénage du précédent sous-marin. Depuis lors, les travailleurs étaient utilisés au conditionnement des ateliers et au réaménagement des navires par manque d’activité.

Source : La Verdad de Murcia (Espagne)