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Le président de DCNS, Jean-Marie Poimboeuf, a proposé à l’espagnol Navantia une alliance commerciale identique à celle qu’il avait déjà offert l’an dernier, révèle aujourd’hui le quotidien La Tribune.
Poimboeuf veut établir avec Navantia “une alliance commerciale la plus équilibrée possible” qui couvrirait la totalité de la gamme de sous-marins, y compris les sous-marins côtiers que prépare DCNS, pour lequels divers pays du golfe Persique ont manifesté de l’intérêt, rapporte le journal économique.
Les chantiers espagnols, qui n’ont pas rejeté l’offre, ne veulent pas dépendre exclusivement et fermer la porte à d’autres associations avec des groupes américains, selon La Tribune.
En tous les cas, DCNS n’accepte pas un associé qui joue simultanément sur 2 tableaux et une source de la compagnie française citée dans l’article avertit que “notre patience avec les espagnols a des limites”.
Navantia a déjà été associé avec le groupe français (issu de la fusion entre DCN et les activités navales de Thales) pour le programme de sous-marins classiques Scorpène, qui ont été vendus au Chili et à d’autres pays.
Mais ces relations se sont refroidies en 2005 quand Navantia a préféré les américains Raytheon et Lockheed Martin pour armer le sous-marin commun suivant, le S-80.
La conséquence de ce refroidissement est que, malgré la volonté politique de favoriser la fusion de groupes européens, les 2 groupes se concurrencent sur divers marchés, en particulier le Brésil, la Malaisie et la Turquie.
Source : Terra España
