Une erreur de jugement du commandant du sous-marin japonais pourrait être àl’origine de la collision avec un cargo

  • Dernière mise à jour le 2 décembre 2006.

Une erreur de jugement du commandant d’un sous-marin de la Marine Japonaise est la cause présumée de la collision de son sous-marin avec un chimiquier panaméen il y a quelques semaines, ont déclaré samedi des sources bien informées.

Les Gardes-Côtes du Japon envisagent de transmettre d’ici la fin du mois de mars au parquet les informations recueillies sur le cas du commandant pour une éventuelle inculpation pour négligence professionnelle ayant mis en danger le trafic maritime, ont indiqué les sources.

Le sous-marin Asashio (2 900 tonnes) a heurté le Spring Auster (4 160 tonnes) alors que le sous-marin d’entraînement faisait surface au matin du 21 novembre à environ 50 kilomètres au large de Nichinan, dans la préfecture de Miyazaki. Personne n’a été blessé mais le gouvernail vertical du sous-marin et le bouchain du chimiquier ont été endommagés.

L’équipe sonar du sous-marin a signalé l’approche du chimiquier mais le commandant a pensé qu’il s’agissait du bruit de l’hélice d’un navire qui s’éloignait de lui et a continué à faire surface, ont indiqué les sources.

Après un deuxième rapport au commandant à propos du chimiquier, le sous-marin a tenté une plongée d’urgence mais a tout de même heurté le chimiquier avec son gouvernail, ont déclaré les sources.

La commission d’enquête sur l’accident, qui doit rédiger un rapport préliminaire sur l’accident, estime aussi que l’erreur de jugement du commandant a été la cause principale, ont indiqué les sources.

Les sources ont indiqué qu’au moment de l’accident, un autre navire s’élognait du sous-marin, le bruit de son hélice se mélangeant avec celle du chimiquier.

Eiji Yoshikawa, chef d’état-major de la Marine Japonaise, a indiqué mardi au cours d’une conférence de presse que l’accident avait été causé par une erreur humaine et a détaillé les investigations qui seraient menées pour examiner comment les opérations étaient coordonnées au sein de l’équipage, y compris le commandant.

Source : Kyodo News (Japon)