La marine espagnole craint que ses nouveaux sous-marins S-80 arrivent trop tard

  • Dernière mise à jour le 20 février 2015.

« Craignez-vous que les nouveaux sous-marins S-80 n’arrivent après qu’il ait fallu désarmer les sous-marins actuellement en service ? » ont demandé des journalistes au chef d’état-major de la marine espagnole, l’amiral Jaime Muñoz-Delgado. Sa réponse a été courte : « Oui ».

Cependant l’amiral a nuancé son propos : « cela entre dans ce qui pourrait arriver, mais j’ai confiance dans Navantia, qu’elle soit techniquement capable de tirer le projet vers l’avant et que la transition entre les sous-marins actuellement en service et leurs remplaçants ne soit pas trop longue ».

De même, l’amiral Muñoz-Delgado a évité de donner des dates possibles pour la mise en service des nouveaux sous-marins. « Nous espérons recevoir les nouveaux sous-marins dans les prochaines années, je ne m’avancerai pas à dire quand », a expliqué l’amiral, qui a confessé que « avancer des dates me parait osé. J’aurais espéré que Navantia s’avance un peu plus sur un calendrier. Il faut avancer avec précaution ».

L’amiral a aussi reconnu que « j’aurais aimé que nous les ayons déjà reçus, parce que les sous-marins de la classe Agosta comme à se faire vieux ».

Sur les motif des retards de la livraison des nouveaux sous-marins, le chef d’état-major a expliqué que « le S-80 a connu une série de problèmes techniques que Navantia est parvenu à résoudre. Construire un sous-marin est une chose technologiquement très compliquée. Il faut aller peu à peu et avec précautions ».

Cependant, l’amiral Muñoz-Delgado rappelle que les problèmes « ont été résolus ». « Maintenant, il faut passer à la phase de construction. Je crois même que à partir de cette année, Navantia va donner un coup d’accélérateur au projet », a indiqué l’amiral.

Pour terminer, le chef d’état-major de la marine espagnole a voulu montrer sa confiance dans l’entreprise. Il a affirmé que « je crois que nous pouvons être tranquilles, puisque nous sommes entre de bonnes mains ».

Source : La Opinión de Murcia (Espagne)