La Chine, l’Australie et la Thaïlande ont des projets de modernisation de leur flotte sous-marine

  • Dernière mise à jour le 7 janvier 2015.

La Chine, l’Australie et peut-être la Thaïlande prévoient d’augmenter, de remplacer ou d’ajouter des sous-marins modernes à leur flotte.

L’Australie aurait reçu du Japon une proposition de construire en commun de nouveaux sous-marins pour remplacer la flotte actuelle de sous-marins Collins.

Le Japon a fait cette proposition en réaction aux inquiétudes apparues en Australie sur les effets possibles de la vente de sous-marins japonais sur le chantier naval australien.

Le Japon propose de coopérer avec l’Australie pour le développement d’aciers spéciaux et d’autres équipements pour ses nouveaux sous-marins. Un chantier japonais serait chargé d’assembler ceux-ci, indique un article paru dans le Mainichi Shimbun.

L’Australie doit remplacer ses sous-marins classiques, qui datent des années 90, et l’industrie de construction navale japonaise serait bien placée pour concevoir et construire les nouveaux sous-marins.

De son côté, la Chine continue la construction de sous-marins nucléaires d’attaque et lanceurs d’engins. La Chine aurait déjà au moins 3 SNLE Type-094 opérationnels, chacun pouvant lancer 12 missiles JL-2 d’une portée de 8.000 km.

En 2020, la marine chinoise devrait avoir au moins 4 SNLE Type-094 et 2 de nouvelle génération, Type-096.

La Thaïlande cherche à acheter 2 ou 3 sous-marins. La marine étudie diverses possibilités, mais le modèle sud-coréen Chang Bogo (une version dérivée des U-209 de conception allemande) serait le moins couteux, avec un prix unitaire d’environ 330 millions $.

La Thaïlande n’a plus de sous-marins depuis 1951. Depuis les années 90, le pays a fait plusieurs tentatives auprès de pays comme l’Allemagne et la Corée du Sud.

Source : Merco Press (Uruguay)