Un chantier de St. Pétersbourg lance la construction d’un sous-marin d’attaque

  • Dernière mise à jour le 10 novembre 2006.

Les chantiers de l’Amirauté àSt. Pétersbourg ont organisé vendredi une cérémonie àl’occasion de la pose de la quille du Sébastopol, un sous-marin d’attaque.

Les chantiers de l’Amirauté ont déclaré en octobre qu’ils allaient commencer la construction ce mois-ci d’un sous-marin diesel - électrique de 4ème génération. "Le sous-marin diesel du projet 677, ou classe Lada, dont la quille a été posée ce 10 novembre, sera baptisé du nom d’une ville associée à la gloire navale Russe - Sébastopol," a indiqué une source de la compagnie. "Il devrait être lancé en 2010."

Igor Dygalo, assistant du commandant de la Marine, a indiqué que l’événement d’aujourd’hui "démontre que le programme de construction naval Russe bénéficie désormais d’une stabilité, et nous en verrons les résultats dès 2010."

Il a précisé que les sous-marins de ce type remplaceront à terme les sous-marins diesel actuellement en service.

Le Sébastopol sera le troisième sous-marin du projet 677 conçu par le bureau d’études Rubin.

Le chantier avait indiqué au début août qu’il avait commencé une deuxième série d’essais du St. Pétersbourg, le premier sous-marin du projet.

Le sous-marin, dont le nom à l’exportation est “Amur 1650”, est caractérisé par un revêtement anti-sonar sur la coque, un rayon d’action accrû et un armement dernier-cri contre les navires et les sous-marins.

Un second sous-marin de la classe Lada, le Kronchtadt, le premier en production de série, est aussi en construction au chantier.

Les chantiers de l’Amirauté sont une compagnie publique spécialisée dans la conception, la construction et la modernisation de navires civils et militaires, de surface comme sous-marins.

Depuis 1910, la compagnie a construit 300 sous-marins (dont 41 à propulsion nucléaire) et 68 bathyscaphes. Il a construit des sous-marins de la classe Kilo pour l’Inde, la Chine et l’Iran.

La flotte sous-marine Russe a subi ces dernières années un certain nombre de désastres, le plus connu étant le naufrage du Koursk en 2000 en mer de Barentz au cours d’exercices militaires. Beaucoup de sous-marins nucléaires de l’ère soviétique continuent de pourrir dans les ports par manque de fonds pour les démanteler.

© RIA Novosti