Explosion à bord du sous-marin Sindhurakshak : le ministre indien de la défense n’écarte pas la thèse du sabotage

  • Dernière mise à jour le 4 novembre 2013.

Sans écarter la thèse qu’un “sabotage” puisse être à l’origine des explosions qui ont secoué le sous-marin indien INS Sindhurakshak, le ministre de la défense A K Antony, a souligné jeudi que l’incident jetait une ombre sur les capacités de la marine à protéger les intérêts maritimes du pays.

Le ministre a indiqué que la marine avait ordonné une étude pour évaluer l’état des armes à bord du sous-marin touché, par crainte d’une nouvelle explosion pendant les opérations de sauvetage.

« La marine a chargé une commission d’enquête de trouver les causes de l’accident et elle a commencé ses travaux avec tout le sérieux nécessaire. Sa mission est de d’étudier tous les aspects pouvant être à l’origine de l’incident. Rien n’est écarté, Toutes les causes possibles seront examinées par la commission, » a précisé M. Antony.

Plusieurs parlementaires ont cherché à savoir si un sabotage était une des raisons de l’accident. Le ministre a répondu que « à ce stade, nous ne pouvons pas déterminer les causes de l’incident. Nos forces armées travaillent sur cet incident et ils sont attentifs à cette éventualité. »

Le ministre a aussi annoncé que le corps d’une 8è victime avait été retrouvé.

Les plongeurs ont découvert des morceaux de métal et des éléments de couleur jaune, partiellement brulés, près du quai où était amarré le sous-marin. Ils ont été envoyés à un laboratoire pour analyse de leur composition.

Des échantillons d’eau de la salle des torpilles ont été analysés en laboratoire et ne montrent pas la présence de TNT ou dans les éléments de couleur jaune. Des analyses complémentaires sont en cours.

Source : The Hindu (Inde)