L’EDAR montre sa compatibilité avec les moyens amphibies américains

  • Dernière mise à jour le 9 février 2012.

L’Engin de Débarquement Amphibie Rapide ou EDAR est arrivé le 4 février à bord du bâtiment amphibie américain USS San Antonio lors d’un exercice de récupération, au cours de l’exercice Bold Alligator 2012.

L’EDAR est un nouvel engin amphibie de la marine nationale, qui sera utilisé pour le débarquement, le transport et le rembarquement.

L’EDAR s’approche du San Antonio
© US Navy
L’EDAR s’approche du San Antonio
© US Navy

Le lieutenant de vaisseau Alex Nichols, officier de protection de la force à bord du BPC Mistral, avait embarqué sur le San Antonio la veille de l’arrivée de l’EDAR pour mener des vérification avant la venue de l’EDAR.

« Leur officier de liaison est venu tôt, » indique le Cmdr. Neil Koprowski, commandant de l’USS San Antonio. « Cela a permis à notre équipe de poser beaucoup de questions, d’obtenir beaucoup de réponses, et aussi de briser la barrière du langage. Ce que nous avons appris, c’est que nous avons beaucoup en commun dans notre façon d’opérer. Les techniques, les communications et la manière dont nous faisons les choses, sont très similaires. »

Un bosco de l’US Navy surveille l’arrivée de l’EDAR
© US Navy
L’EDAR entre dans le radier du San Antonio
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Nichols explique que l’opération était importante parce qu’elle a aidé les 2 marines à vérifier leur interopérabilité. Cela a montré que le matériel français était compatible et que les 2 pays pouvaient travailler ensemble.

Les vérifications qui ont eu lieu avant l’arrivée de l’EDAR étaient très importantes parce que c’était la 1ère opération à laquelle l’EDAR participait, selon Nichols. C’était aussi le plus gros engin qui ait été embarqué par le San Antonio.

L’équipage du San Antonion amarre l’EDAR
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L’EDAR baisse sa rampe dans le radier du San Antonio
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« Notre radier autorise une hauteur de 8,53 m, » explique Koprowski. « L’EDAR a une hauteur d’environ 7 m, donc nous étions un peu inquiets de cette hauteur, et il y aurait pu y avoir un problème. En regardant le pilote manœuvrer pour l’entrée, j’ai su pendant qu’il faisait son approche, qu’il allait y arriver. »

L’opportunité d’embarquer l’EDAR a mis le San Antonio sur la sellette et montré de quoi le navire est capable.

Source : US Navy