Le Brésil négocie l’accès aux logiciels pour son sous-marin nucléaire

  • Dernière mise à jour le 24 novembre 2011.

Le Brésil pourrait obtenir un transfert de technologie des logiciels du sous-marin nucléaire qu’il va construire en partenariat avec la France. Cette affirmation provient du directeur du Serviço Federal de Processamento de Dados (Serpro), Marcos Mazoni. Ce transfert de technologie n’est pas prévu par les accords déjà signés, mais, selon Mazoni, les discutions vont dans le bon sens et le Brésil doit avoir accès aux codes-source qui contrôlent l’équipement. "Il est certain que le Brésil y parviendra".

Mazoni affirme que le Serpro a lancé l’an dernier les discutions concernant le transfert des technologies des logiciels utilisés sur le sous-marin, quand ont eu lieu les premières réunions de coopération technique avec la France de le domaine des super-ordinateurs. A partir de ce moment, les techniciens brésiliens ont commencé à s’intéresser à la question des logiciels du sous-marin. « Ils disent que le produit est ouvert, nous voulons voir le produit, transférer les connaissances, » explique Mazoni.

Avoir accès aux codes des logiciels, affirme le président du Serpro, est fondamental pour comprendre comment le sous-marin fonctionne. Les militaires brésiliens, indique Mazoni, se préoccupent du transfert de connaissance des logiciels des équipements qu’ils achètent.

L’accord entre le Brésil et la France pour la construction du 1er sous-marin nucléaire brésilien fait parti du programme de développement des sous-marins (Prosub) de la marine, pour un montant total de 6,7 milliards €. A part l’équipement nucléaire, le programme prévoit la construction de 4 sous-marins avec des technologies françaises. Les équipements seront construits au Brésil sous supervision française, et avec transfert de technologies.

L'analyse de la rédaction :

L’article n’est pas clair sur les logiciels concernés : s’agit-il des logiciels du réacteur nucléaire, du système de combat...

Rappelons que la France a limité sa participation à la partie non-nucléaire de ce sous-marin nucléaire.

Source : Defesa Net (Brésil)