Les Etats-Unis pourraient réduire le nombre de missiles de leurs SNLE

  • Dernière mise à jour le 1er octobre 2010.

Pour mettre en oeuvre le traité russo-américain "New START" de contrôle des armements nucléaires, les Etats-Unis devront probablement "désactiver" un sixième de leur capacité de lancer des missiles nucléaire depuis des sous-marins, selon des responsables de la défense.

La modification, si elle est appliquée, impliquerait de rendre inutilisables 4 tubes lance-missiles sur chacun des 14 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la classe Ohio. Actuellement, les SNLE disposent de 24 tubes actifs, chacun contenant un seul missile balistique Trident 2D-5. Chaque sous-marin n’embarquerait plus que 20 missiles.

"Rien n’a encore été décidé parce que la structure de force définitive dans le cadre du traité n’a pas encore été choisie," a déclaré un responsable du département de la défense. "Mais il est certain à 98% que c’est ce que nous allons faire."

La désactivation partielle des tubes de lancement sera presque certainement réversible, permettant à Washington de respecter les limites fixées par le traité tout en gardant une marge de flexibilité en cas de réduction future du nombre de SNLE, ont indiqué des sources de la défense.

Une fois que le traité entrera en vigueur, les Etats-Unis prévoient de "ne pas déployer plus de 240 missiles Trident à la fois," a indiqué James Miller, sous-secrétaire à la défense.

Or, les Etats-Unis disposent de 288 missiles, dans chacun des 24 tubes des 12 SNLE opérationnels. Les missiles embarqués sur des SNLE en maintenance ou en réserve ne sont pas comptés.

Source : Global Security Newswire (Etats-Unis)