Avenir de la Jeanne d’Arc : la marine privilégie le démantèlement

  • Dernière mise à jour le 10 décembre 2009.

Engagée depuis quelques années dans une démarche de développement durable, la marine nationale privilégie la solution du démantèlement concernant l’avenir de son bâtiment-école : la Jeanne d’Arc.

Mais cela ne signifie pas que tout sera détruit. Un certain nombre d’objets dits de patrimoine seront conservés, exposés et mis en valeur dans des musées.

Le porte-hélicoptère sera dépollué, afin d’obtenir son "passeport vert" puis démanteler suite à un appel d’offres européen.

La marine nationale a certes reçu plusieurs propositions visant à conserver la Jeanne d’Arc. Mais selon un porte-parole, aucune de ces propositions ne prend en compte le cout de la dépollution du navire (retrait de l’amiante et des différents polluants) ou son entretien sur une longue période. Or, les sommes en question sont très élevées.

De plus, dans l’éventualité d’une ouverture au public, il faudra effectuer des modifications lourdes, et donc couteuses, pour respecter les règles de sécurité et les normes en vigueur. Car, un bâtiment de guerre n’est pas adapté pour l’accueil du public, c’est une évidence.

On a pu voir récemment avec l’ex-Colbert que le simple fait d’être dans une grande ville comme Bordeaux n’était pas une garantie d’avoir une fréquentation suffisante pour équilibrer les comptes.