Exercice de chasse aux armes de destruction massive en Nouvelle-Zélande

  • Dernière mise à jour le 15 septembre 2008.

Les armes de destruction massive sont sur la liste prioritaire des Douanes de Nouvelle-Zélande et des armées. Des navires de plusieurs nations patrouillent aujourd’hui dans le golfe de Hauraki.

Les bâtiments participent à un exercice international destiné à tester les capacités de la Nouvelle-Zélande à trouver et à intercepter une cargaison de matériaux utilisés pour fabriquer ces armes.

L’exercice Maru, qui a commencé ce lundi et durera jusqu’à vendredi, est organisé par le service des douanes de Nouvelle-Zélande avec la participation du ministère des affaires étrangères et du commerce, de la force de défense de Nouvelle-Zélande, plusieurs autres agences nationales et le port d’Auckland.

Les patrouilleurs HMAS Maryborough, de la marine royale australienne, et La Glorieuse, de la marine nationale, se trouvent aussi à Auckland pour l’exercice qui comprend des visites de navires et des fouilles de conteneurs.

"L’exercice est fortement focalisé sur l’aspect application de la loi pour la prévention de la prolifération des matériaux reliés aux armes de destruction massive, y compris l’examen des problèmes légaux qui surviendraient après qu’un composant ait été intercepté," a déclaré Robert Lake, contrôleur des opérations du service des douanes.

Il a indiqué que c’était un exemple de l’engagement fort de la Nouvelle-Zélande dans la Proliferation Security Initiative (PSI) — une initiative internationale pour arrêter les transports illégaux d’armes de destruction massive.

Le ministre des douanes, Nanaia Mahuta, a expliqué que l’exercice était destiné à empêcher le transport de technologie et de matériaux utilisés pour construire des armes de destruction massive, et pas pour arrêter le transport d’une arme en une seule pièce.

Elle a précisé que les armes étaient construites à partir d’éléments variés qui peuvent avoir "des utilisations parfaitement pacifiques, légitimes, dans la vie de tous les jours, ainsi que des applications dans les armes.

"Les produits chimiques utilisés dans les agents nettoyants pourraient être utilisés dans la production d’armes et des produits médicaux pourraient être utilisés dans la production d’armes biologiques," a-t-elle expliqué.

Elle a indiqué que la Nouvelle-Zélande pourrait être utilisée par les trafiquants d’armes comme point de passage des matériaux utilisés dans la fabrication des armes de destruction massive.

Source : Scoop (Nouvelle-Zélande)