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De nouvelles technologies, principalement développées par la Russie et la Chine, pourraient réduire l’influence des porte-avions de l’US Navy. Ils devront choisir entre opérer toujours plus loin des côtes ou courir des risques importants, indique un rapport rédigé par le Center for New American Security.
Le rapport souligne les menaces à courte, moyenne et longue portée auxquels les porte-avions sont exposées à chaque fois qu’ils sont déployés.
La Chine a développé des missiles anti aériens, de croisière anti-navires et des drones tactiques, capables d’atteindre Taïwan. Selon le rapport, les portées estimées de ces missiles s’étendent jusqu’à la Turquie à l’ouest et au Japon à l’Est.
Les capacités d’interdiction de zone (A2/AD) de ces missiles et l’intérêt croissant porté à leur développent intervient au moment même où les capacités des porte-avions américains à opérer à distance sont réduites, explique le rapport.
Le rapport propose donc que l’US Navy réduise son attention portée aux porte-avions en faveur d’autres moyens de présence avancées, comme des drones et des sous-marins : ils pourraient plus facilement opérer dans une environnement A2/AD dense.
Le rapport (en anglais).
Source : Naval Today (Etats-Unis)
