Blocage des discussions pour la location par l’Inde d’un sous-marin nucléaire russe

  • Dernière mise à jour le 21 décembre 2015.

L’Inde prévoyait de louer à la Russie un sous-marin nucléaire d’attaque de dernière génération, afin d’acquérir le savoir-faire technique nécessaire à un projet local. Les discussions sont bloquées, la Russie ayant décidé, pour des raisons inconnues, de se retirer du projet.

De hauts responsables à Delhi et à Moscou, ont indiqué que le projet était de louer un sous-marin d’attaque de la classe Yasen, dont 2 sont en service au sein de la marine russe. Le projet est désormais bloqué, alors que les discussions étaient très avancées.

L’Inde souhaitait participer, dès le début de la construction, afin de donner à ses ingénieurs la possibilité de participer à la construction d’un des systèmes les plus complexes.

En étant impliqué, dès le début, l’Inde aurait acquis une expertise très utile pour son projet de construire 6 sous-marins nucléaires de conception locale.

Cependant, la Russie a changé de position et propose désormais à l’Inde un de ses sous-marins plus anciens, de la classe Akula, identique au Chakra II actuellement loué. « La Russie nous propose désormais de louer un sous-marin en service dans la marine russe. Il serait entièrement modernisé et adapté aux spécifications de la marine indienne, » explique un responsable.

Même si la marine indienne est désappointée par cette décision russe, les discussions se poursuivent pour tenter de sauver le projet Yasen. La marine indienne est opposée à la location d’un sous-marin plus ancien. « Nous espérons une solution. Il est possible que ce refus ne soit qu’une tactique de négociation. Nous n’avons pas encore perdu espoir, » explique un responsable indien.

Les raisons de ce blocage ne sont pas claires. Pour certaines sources, le financement de la construction d’un sous-marin de la classe Yasen pourrait être un problème. Pour d’autres, le blocage pourrait s’expliquer par les discussions entre l’Inde et des constructeurs de sous-marins français et américains.

Source : Economic Times (Inde)