Exercice « Dynamic Manta » pour la frégate ASM « Jean de Vienne »

  • Dernière mise à jour le 21 septembre 2015.

A l’heure où, dans le monde, de nombreuses nations acquièrent, développent ou réactivent une force sous-marine, les marines de l’OTAN poursuivent leur coopération.

La Perle et le Jean de Vienne lors de l’exercice Dynamic Manta
OTAN

Après une préparation dans le port sicilien de Catane, le « Jean de Vienne » a appareillé le dimanche 13 septembre pour l’exercice OTAN de lutte anti sous-marine (ASM) Dynamic Manta 2015. Il s’agit du plus vaste entrainement ASM en Méditerranée, qui mobilise d’importants moyens : cinq bâtiments de surface, quatre avions de patrouille maritime, des hélicoptères et surtout jusqu’à sept sous-marins. Neuf nations y participent : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, Canada, Italie, Grèce, Espagne et Turquie, la Marine Nationale mettant en œuvre une frégate ASM, le « Jean de Vienne » avec son hélicoptère Lynx de la flottille 34F, deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 et un sous-marin nucléaire d’attaque, la « Perle ».

Dynamic Manta 2015 dure une dizaine de jours de mer pendant lesquels les exercices s’enchaînent sans cesse, selon divers scénarios-types : protection d’un bâtiment précieux (HVU / high value unit), couverture d’une zone contre une intrusion sous-marine en temps de crise, exercices sous-marin contre sous-marin, etc.

Ce rendez-vous est essentiel car il permet aux marines de l’OTAN de s’entrainer conjointement dans un domaine de lutte très complexe où la coordination et la bonne compréhension mutuelle jouent un rôle essentiel et permettent de tester des tactiques de lutte qui ont elles-mêmes été discutées en profondeur au préalable entre experts nationaux.

Le Jean de Vienne lors de l’exercice Dynamic Manta
OTAN

C’est donc l’occasion pour le « Jean de Vienne » de mettre en avant le savoir-faire de la marine nationale en ASM et de porter quelques-unes de ses innovations tactiques.

Source : Marine Nationale (CECMED)