DCNS dévoile une version améliorée de son sous-marin classique Scorpène 2000

  • Dernière mise à jour le 8 juin 2015.

Lors d’un salon naval à Rotterdam, DCNS a dévoilé une version améliorée de son sous-marin classique Scorpène 2000.

Xavier Mesnet, directeur marketing pour les sous-marins, a expliqué que cette nouvelle version du Scorpène 2000 montre comment DCNS intègre les dernières technologies (comme des piles à combustible de 2è génération, le déploiement et la récupération de drône, la bouée multifonction Vipère...) ainsi que les exigences du client sur ses projets.

Le nouveau Scorpène 2000 présente un kiosque et un arrière modifié. Selon Marie Nicod, architecte naval de DCNS, la seule partie qui n’ait pas été modifiée est l’avant. Grâce à sa largeur, le kiosque peut accueillir jusqu’à 8 mâts. Le sous-marin est équipé de barres de plongée en croix de St-André pour une meilleure manœuvrabilité, ainsi que de stators à pales fixes : ils réduisent les pertes provoquées par l’hélice et augmentent ses performances.

DCNS peut adapter les Scorpène 2000 aux spécifications du client, y compris sa taille et ses formes. Cette version du Scorpène 2000 peut employer tous les types d’armes : torpilles, missiles anti-navires et anti-aériens, missiles de croisière, drones et nageurs de combat.

Le Scorpène 2000 pour l’Australie ?

La principale force du Scorpène 2000 par rapport à ses concurrents, est qu’il dépasse leurs capacités en terme de vitesse, d’autonomie et d’armement. Selon DCNS, d’importantes innovations donnent au sous-marin des performances réellement remarquables : une vitesse de 14 nœuds en transit, une autonomie de 3 mois ou 18.000 nautiques.

La vitesse de transit est 40% plus élevée que celle de ses concurrents. Plus vite un sous-marin peut rejoindre sa zone d’opérations, plus longtemps il peut y rester.

Autre facteur important pour le client potentiel : la possibilité d’intégrer des systèmes et des armements qui ne sont pas fournis par DCNS. Depuis l’Agosta 90B vendu au Pakistan, les sous-marins de DCNS ont une architecture ouverte. L’installation de systèmes de combat et d’armes conçus par d’autres fournisseurs ne présente aucune difficulté technique.

Source : Navy Recognition (Etats-Unis)