Les SNLE britanniques pourraient quitter l’Ecosse

  • Dernière mise à jour le 28 janvier 2015.

Des responsables du ministère britannique de la défense ont commencé à examiner en secret la possibilité de transférer les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, actuellement basés en Écosse, vers le Pays de Galles. Les nationalistes écossais, qui pourraient effectuer une percée sans précédent lors des prochaines élections générales, en mai prochain, veulent que les SNLE quittent leur base située sur la côte ouest de l’Écosse.

David Cameron, le premier ministre conservateur, avait refusé d’autoriser l’étude d’un plan d’urgence en cas d’indépendance de l’Écosse, avant le référendum de septembre dernier, ne voulant pas donner l’impression que son gouvernement avait ne serait-ce qu’envisagé la défaite.

Malgré la victoire du “non” lors du référendum, les sondages montrent que le SNP (Scottish National Party pourrait remporter des dizaines de sièges à la Chambre des Communes, et qu’il pourrait même détenir la clé de l’équilibre des pouvoirs après l’élection.

La dirigeante du SNP Nicola Sturgeon, nouvelle premier ministre d’Écosse, a fait de l’abandon des SNLE et de la dissuasion nucléaire une condition pour passer un accord de partage du pouvoir avec le parti travailliste.

Officiellement, le ministère de la défense dément toute intention de déplacer les SNLE.

Mais des sources ont révélé que les études pratiques ont été lancées pour transférer les SNLE vers le Pembrokeshire (Pays de Galles), si cela était nécessaire.

Le premier ministre travailliste du Pays de Galles, Carwyn Jones, aurait indiqué qu’il acceptait de voir les SNLE déplacés vers Milford Haven, un port naturel en eaux profondes.

Une source bien placée a indiqué que les dirigeants politiques du Pays de Galles souhaitaient que le ministère de la défense « examine d’autres ports gallois, pas seulement Milford Haven. »

En Écosse, un sondage montre que, sans les indécis, 53% de la population souhaite l’abandon des armes nucléaires. Cependant, dans l’ensemble du Royaume-Uni, seuls 25% des électeurs souhaitent que les SNLE actuels ne soient pas remplacés.

Source : Daily Mail (Grande-Bretagne)