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Une source de l’état-major général russe a indiqué que le sous-marin japonais détecté mercredi dans le détroit de La Pérouse ne violait pas les lois internationales et qu’il n’avait pas franchi la limite des eaux territoriales russes.
Une source bien informée de l’état-major général russe a démenti que la marine russe ait forcé mercredi un sous-marin japonais à quitter la zone frontière en mer du Japon.
« Le sous-marin japonais détecté mercredi dans le détroit de La Pérouse ne violait pas la loi internationale et il n’a pas franchi la limite des eaux territoriales russes, » a expliqué jeudi la source. « Qu’un sous-marin navigue dans le détroit est une chose habituelle, et personne ne l’a forcé à quitter cette zone, » a-t-il ajouté.
Cette déclaré intervient à la suite de nombreux articles indiquant que les forces ASM de la flotte russe du Pacifique avait coupé court à la mission de reconnaissance conduite par un sous-marin de la classe Oyashio, dans la zone frontière en mer du Japon.
« Le sous-marin japonais se trouvait à égale distance des côtes russes et japonaises, » a précisé la source. « Les sous-marins du Japon empruntent régulièrement le détroit de La Pérouse, mais jusqu’à présent, ces incidents n’avaient jamais attiré l’attention de la presse, » a remarqué la source.
« Des missions de reconnaissance dans la partie nord de la mer du Japon sont régulièrement effectuées par la marine japonaise. Et la marine russe fait de même dans le sud de la mer d’Okhotsk, » a déclaré la source. « Personne n’a forcé qui que ce soit à quitter la zone frontière. Généralement, quand un sous-marin est détecté, son sonar le lui indique. Et le sous-marin revient vers sa côte. Nos équipages de sous-marin font la même chose, » a souligné la source.
C’est le 2è sous-marin détecté par la marine russe dans la zone frontière, au cours des 2 dernières semaines. Le 7 aout, un autre sous-marin, probablement un SNA américain de la classe Virginia, avait été repéré en mer de Barents.
Source : ITAR-TASS (Russie)
