Début en Pologne d’un exercice de sauvetage de sous-marins organisé par l’OTAN

  • Dernière mise à jour le 10 mai 2014.

Des navires, des sous-marins, des avions, des hélicoptères et des militaires de 18 pays membres de l’OTAN, ainsi que des observateurs de plusieurs pays non-membres, se sont réunis à Gdynia (Pologne) sur la mer Baltique pour l’exercice de sauvetage de sous-marins DYNAMIC MONARCH 2014, qui se déroulera du 12 au 23 mai au large de Gdynia.

Cet exercice de sauvetage, le plus important au monde, se déroule tous les 3 ans. Il est destiné à tester l’interopérabilité des forces internationales et leur capacité à répondre aux sous-marins en détresse, n’importe où dans le monde, en utilisant les procédures d’urgence et les équipements de l’International Submarine Escape and Rescue Liaison Office (ISMERLO).

Dans le monde, plus de 40 marines utilisent des sous-marins. La compatibilité des interfaces entre les équipements de sauvetage et les sous-marins, et la standardisation des procédures utilisées pour le sauvetage des sous-marins sont donc critiques pour la récupération des équipages de sous-marins en détresse.

« Ces équipements et procédures ne sont pas spécifiques à l’OTAN. Elles sont conçues pour fonctionner avec n’importe quel sous-marin qui respecte les définitions internationales des interfaces de sauvetage, peu importe sa nationalité, » explique le contre-amiral Robert Kamensky, commandant des sous-marins de l’OTAN (COMSUBNATO). « La participation régulière de nations non-membres de l’OTAN aux exercices de la série “Monarch” est la preuve du succès dans la mise au point d’un protocole accepté sur le plan international. La rapidité de réaction est absolument vitale, ce qui signifie qu’une réaction internationale est une solution pratique si nous voulons réussir. Il s’agit d’une mission humanitaire pour laquelle nous devons absolument travailler ensemble. »

Au cours de l’édition de cette année, accueillie par la Pologne, les 3 sous-marins participant vont tour à tour se poser sur le fond pour permettre au NSRS (NATO Submarine Rescue System) de se fixer sur leur sas de sauvetage et tester les procédures de sauvetage.

Les équipements de sauvetage de sous-marins sont une capacité cruciale pour la plupart des marines mettant des sous-marins en œuvre. Ils constituent un filet de sécurité vital face aux risques rencontrés par les sous-mariniers. Ils peuvent sauver des vies si le sous-marin en détresse se trouve à des immersions où ces moyens de sauvetage peuvent intervenir.

« Il s’agit de systèmes complexes, qui fonctionnent dans un environnement qui ne pardonne pas l’impréparation, où il n’y a pas la place pour la moindre erreur, » souligne le contre-amiral Kamensky. « C’est pourquoi nous devons nous entraîner ensemble pour nous assurer que nos opérateurs sont à leur meilleur niveau. »

Source : OTAN