Le sous-marin indien Sindhurakshak pourrait avoir été victime d’un sabotage

  • Dernière mise à jour le 11 avril 2014.

Un sabotage est l’une des 6 raisons possibles des explosions qui ont coulé le sous-marin indien Sindhurakshak en aout 2013, indique un rapport préliminaire de la commission d’enquête.

Selon le rapport remis au ministère indien de la défense, la commission d’enquête présidée par le Commodore Deepak Bisht, a cité 5 autres raisons probables.

Un important incendie s’est déclaré à bord du sous-marin Sindhurakshak, suivi par une série d’explosions. Les 18 membres d’équipage, dont 3 officiers, présents à bord ont tous été tués. Le sous-marin a coulé dans la base navale de Mumbai.

Les autres raisons possibles sont une erreur humaine (une mauvaise manipulation de munitions par inadvertance), un mauvais fonctionnement d’un équipement ou un accident.

« La commission d’enquête n’a pas été en mesure d’établir la cause exacte de l’accident, » a indiqué un responsable de la marine indienne. « Il s’agit d’un rapport préliminaire et la commission doit encore remettre ses constatations définitives, » a ajouté le responsable.

La commission ne pourra rédiger son rapport définitif que lorsque le sous-marin aura été mis au sec et fait l’objet d’analyses scientifiques.

« La première explosion, de faible importance, pourrait provenir d’un mauvais fonctionnement d’un équipement. Les explosions suivantes étaient beaucoup plus puissantes, probablement dues à l’explosion des torpilles, ce qui a conduit au naufrage du sous-marin. Ceci est impossible sans un élément humain. C’est pourquoi la commission d’enquête a envisagé l’hypothèse d’un sabotage, » a ajouté la source.

« Une autre possibilité serait que les marins n’ont pas été capables d’embarquer correctement les missiles, » indique un autre responsable.

Les opérations de renflouage du sous-marin devraient être terminées en aout prochain.

Source : The Hindu (Inde)