Petite fuite radioactive à bord d’un sous-marin nucléaire américain

  • Dernière mise à jour le 3 août 2008.

Une petite fuite radioactive à bord du sous-marin nucléaire d’attaque a été confirmée au cours de vérification le 24 juillet, conduisant les responsables du sous-marin à informer les autorités fédérales, selon un porte-parole de l’US Navy.

L’USS Houston
© US Navy

Le sous-marin se trouvait en cale sèche pour un entretien programmé lorsque la fuite a été découverte, a déclaré le Lt. Cmdr. David Benham, porte-parole des forces sous-marines du Pacifique à Pearl Harbor. Une des soupapes de fermeture appartenant au système de propulsion du sous-marin laissait fuir de l’eau à un rythme plus élevé que les spécifications, a-t-il expliqué.

“A aucun moment, il n’y a eu de risque pour le réacteur, la sécurité de l’équipage ou la sécurité du public,” a-t-il précisé.

Il a explique que la quantité de radioactivité concernée était “inférieure à la radioactivité naturelle d’un sac de gazon et d’engrais de jardin.”

“Le niveau des spécifications est très faible pour que nous corrigions tout problème pendant qu’ils sont encore de faible importance, avant qu’ils ne deviennent plus importants,” a-t-il expliqué.

Benham a ajouté que les responsables cherchaient à savoir depuis quand la fuite existait, et que les responsables avaient informé l’état d’Hawaii et les départements de la santé et de l’énergie après qu’elle ait été découverte.

“C’est la conduite normale pour nous ; tout ce qui sort de l’ordinaire, peu importe que ce soit minuscule, nous informons les autorités compétentes,” a-t-il indiqué.

L'analyse de la rédaction :

L’US Navy a précisé la quantité totale de radioactivité : 0,5 microcurie (0,0000005 curie) soit 18.500 becquerels (Bq). Par comparaison, la radioactivité naturelle de l’eau de mer est en moyenne de 12 Bq/kg, celle de l’être humain de 130 Bq/kg (un individu de 70 kg a une activité de l’ordre de 8000 Bq).

Le becquerel ne fait que compter un nombre d’événements par seconde, le caractère dangereux ou non de cette activité dépend de l’énergie et de la nature des particules émises.

Source : Wikipedia.

Source : Navy Times (Etats-Unis)